Bénéficier d’une assurance sociale en une seule fois ou prendre une retraite anticipée sont deux inconvénients.

Les politiques d'assurance sociale ont évolué à bien des égards pour le plus grand bien des participants. Cependant, pour diverses raisons et circonstances, nombreux sont ceux qui choisissent encore de percevoir leur assurance sociale en un seul versement ou de demander une retraite anticipée.

La loi sur l'assurance sociale stipule que l'âge de la retraite est de 55 ans pour les femmes et de 60 ans pour les hommes. Dans certains secteurs et professions, les travailleurs souffrant de problèmes de santé peuvent continuer à travailler. Pour les femmes ayant moins de 30 ans d'ancienneté et pour les hommes ayant 35 ans d'ancienneté, la pension est très basse.

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M. Bui Sy Loi, vice-président de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, a analysé : « Si l'on prend sa retraite après seulement 20 à 25 ans de travail, avant 55 ans pour les femmes et 60 ans pour les hommes, le fait de tout prendre d'un coup représente une perte importante. La première perte consiste à payer 22 % pendant un an (soit 2,6 mois de salaire), alors qu'avec un départ en retraite d'un seul coup, une année de travail ne représente que deux mois de salaire. Le problème majeur est qu'après 60 ans et 55 ans, les gens n'auront plus d'autres sources de revenus. Alors, comment vivent-ils ? »

Concernant les inquiétudes concernant la faillite de la caisse d'assurance ou la dépréciation des cotisations sociales, conformément aux dispositions de la Loi sur l'assurance sociale, la caisse d'assurance sociale est financée par l'État. Ainsi, les pensions des retraités sont ajustées, ce qui garantit leur pouvoir d'achat. Pour tous les retraités affiliés à l'assurance sociale obligatoire, si leur salaire est bas, leur durée de cotisation courte ou leur départ anticipé à la retraite, le niveau de prestation le plus bas reste égal au salaire de base, garantissant ainsi le niveau minimum du salaire.

« Que la politique soit ajustée ou non, elle doit viser à garantir un salaire minimum aux retraités, et non à les laisser subir des pertes », a déclaré M. Loi.

À l'avenir, les retraites seront publiques et transparentes, et des comptes personnels seront créés pour les assurés sociaux, leur permettant de comprendre et de connaître le montant de leurs cotisations et leur évolution. Chacun connaîtra parfaitement son fonds de pension.

La transition étant en cours, elle ne peut être mise en œuvre immédiatement. Le taux d'augmentation des salaires des retraités et des fonctionnaires sera ajusté en conséquence. À l'avenir, les pensions des travailleurs seront gérées en fonction du montant réel des cotisations, et il n'y aura pas d'ajustement simultané des augmentations de salaires des fonctionnaires et des pensions comme c'est le cas actuellement.

À l’avenir, les pensions seront publiques, transparentes et il y aura des comptes personnels pour les participants à la sécurité sociale afin que ceux-ci puissent comprendre et savoir quelle part de leur salaire a été cotisée.

« Nous perfectionnons actuellement cette politique afin de la rendre publique et transparente, afin que chacun dispose d'une carte d'assurance sociale personnelle et puisse gérer son argent. Nous évoluons vers un fonds de pension entièrement détenu par l'employé, géré sur un compte personnel et protégé par l'État. En cas de baisse ou de hausse du prix, l'État doit compenser la valeur réelle de l'argent. En cas de problème avec ce fonds, l'État doit le protéger, sans compromettre le fonds de pension du retraité », a déclaré M. Loi.

En réalité, selon les experts en assurance sociale, beaucoup de gens ne sont pas pleinement conscients de la problématique de l'assurance sociale financée par l'État. À la retraite, les retraités perçoivent à la fois des cartes d'assurance maladie et bénéficient d'avantages tels que les frais funéraires, les indemnités de décès anticipé pour les parents qui ne sont plus en âge de travailler et les enfants qui n'ont pas encore atteint l'âge adulte… « Ce sont des politiques très humaines que beaucoup de gens ne comprennent pas », a souligné M. Bui Sy Loi.