La « délicieuse tarte » iranienne : tout le monde en veut une part

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(Baonghean.vn) - Les entreprises européennes sont impatientes de s'implanter en Iran après la levée des sanctions imposées au pays. Cependant, selon de nombreux médias, contester la position de la Russie et de la Chine ne sera pas chose aisée.

Tổng thống Iran và Thủ tướng Italy duyệt binh danh dự tại Tehran ngày 12/4. Ảnh: Reuters.
Le président iranien et le Premier ministre italien passent en revue la garde d'honneur à Téhéran le 12 avril. Photo : Reuters.

Le site australien The Conversation a comparé le marché iranien à « un gros gâteau, mais tout le monde en veut une part », alors que le pays ouvre ses portes aux pays occidentaux après la levée des sanctions liées au dossier nucléaire de Téhéran.

Parmi les grands noms désireux d'investir ici figurent le géant industriel allemand Siemens, la société pétrolière et gazière Shell, les constructeurs automobiles français Peugeot et Renault, et Airbus.

En outre, les chaînes d'information ont également rapporté en détail la visite en Iran le mois dernier du Premier ministre italien Matteo Renzi et d'entreprises des secteurs de l'énergie, des transports et de la défense, ainsi que la visite du haut représentant de l'Union européenne (UE) avec des représentants des entreprises et sept commissaires européens en charge des transports, de l'énergie et de l'industrie.

Ce sont tous des signes d’un très haut niveau d’intérêt pour le rétablissement des relations économiques avec l’Iran.

Ngoại trưởng Iran và người phụ trách chính sách đối ngoại EU trong buổi họp báo ở Vienna ngày 16/1. Ảnh: AFP.
Le ministre iranien des Affaires étrangères et le chef de la politique étrangère de l'UE lors d'une conférence de presse à Vienne le 16 janvier. Photo : AFP.

Il existe toutefois clairement encore de nombreuses barrières qui désavantagent l’Europe par rapport à la Chine et à la Russie, deux pays qui ont bénéficié des sanctions et sont désormais « fermement positionnés » sur le marché iranien.

« La frénésie iranienne est freinée par des sanctions persistantes qui ne sont pas liées à l’accord nucléaire et qui pourraient facilement être appliquées aux entreprises européennes », a noté le site Internet.

Il s’agit notamment de sanctions sur la technologie des missiles et les armes conventionnelles, de sanctions visant les États terroristes et de sanctions visant toute personne liée au soutien au terrorisme, aux missiles balistiques, aux violations des droits de l’homme et à la déstabilisation régionale, notamment en Syrie et au Yémen.

Selon les directives de la Maison Blanche, le site Web a également déclaré que toute personne ayant des liens avec les personnes figurant sur la liste des ressortissants spécialement désignés (SDN) « risquerait d'être exclue du système financier américain, y compris des institutions financières étrangères qui risquent de perdre leurs comptes en fiducie auprès des banques américaines ».

Dans une autre analyse sur le même sujet, Bloomberg a souligné que pour la même raison, les plus grandes banques européennes souhaitent rester loin de l'Iran, « ne voulant pas se rapprocher des entreprises liées à l'Iran de peur de se heurter aux sanctions américaines restantes dans ce pays ».

Parmi ceux qui ne sont « pas prêts à faire des affaires en Iran » figurent la Société Générale SA en France, la Deutsche Bank AG en Allemagne, le Credit Suisse Group AG à Zurich, l’ING Groep NV aux Pays-Bas et la Standard Chartered Plc au Royaume-Uni.

On peut donc dire que « la question du financement est devenue le centre de la diplomatie dans le secteur financier ».

Xe tải quân đội Iran chở 1 phần hệ thống tên lửa S-300. Ảnh: AFP.
Un camion militaire iranien transportant une partie du système de missiles S-300. Photo : AFP.

Cela ouvre une fois de plus la voie aux institutions de crédit chinoises et du Golfe Persique pour « profiter de la performance des investissements des entreprises en Iran ».

La Russie et la Chine sont désormais solidement implantées sur le marché iranien. La Chine fournit à l'Iran des biens qu'il ne peut importer d'Occident. « Le président chinois Xi Jinping s'est rendu sans tarder en Iran en janvier, signant un accord de partenariat stratégique global entre la Chine et l'Iran, annonçant 17 accords dans les domaines de l'énergie, du commerce et de l'industrie », rapporte The Conversation.

L'Iran joue un rôle clé dans l'initiative chinoise « Une ceinture, une route », rapprochant les marchés de Pékin de l'Asie centrale et du Moyen-Orient.

De son côté, la Russie se concentre sur la relance des ventes d'armes et de l'industrie nucléaire en Iran. Moscou occuperait ainsi une position plus forte sur ce territoire potentiel. Forts de cette analyse, les deux médias concluent : « Ce n'est pas une mince affaire pour les entreprises européennes. »

Phu Binh

(Selon Spoutnik)

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