Le dernier souhait d'un père de 97 ans

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(Baonghean) - Bien qu'il soit âgé, M. Nguyen Trong Thi (97 ans) du hameau de Dong Ban, commune de Kim Thanh (Yen Thanh) s'inquiète toujours pour ses enfants et petits-enfants handicapés.

Début 1968, M. Thi et son épouse encouragèrent leur fils aîné à rejoindre le champ de bataille du sud. Au début de l'année, la famille reçut une mauvaise nouvelle : leur fils périt au combat. Suivant son exemple, la cadette se porta également volontaire pour rejoindre les rangs du front. Fin 1972, elle fut touchée par une balle et mourut héroïquement. Après la cérémonie commémorative de son frère et de sa sœur, la sixième fille s'engagea également dans l'armée. Mais la famille comptait déjà deux martyrs ; elle ne fut donc pas autorisée à s'engager.

Sa famille était nombreuse, mais le riz manquait, et ils devaient souvent se contenter de pommes de terre, de manioc et d'hydrocotyle. Aucun de ses enfants n'eut la chance de faire de bonnes études, car ils devaient travailler dur aux champs et aux alentours pour gagner leur vie. Afin de gagner suffisamment de nourriture et de vêtements, ses enfants quittèrent leur ville natale un par un pour créer une entreprise. Les trois autres enfants restèrent dans leur ville natale, et leur fille, Nguyen Thi Lan, née avec un handicap, le pied plié, devait marcher avec une canne, l'empêchant de travailler.

Bị tật nguyền từ nhỏ, chị Lan chỉ chống gậy di chuyển quanh quẩn quanh vườn nhà. Ảnh: Hà Linh
Handicapée depuis l'enfance, Mme Lan a des difficultés à se déplacer et à travailler. Photo : Ha Linh

Malheureuse d'avoir un mari, elle aspirait néanmoins à accomplir ses devoirs de femme et accepta donc d'être mère célibataire. Avec l'amour et le soutien de ses parents et de ses frères et sœurs, ils s'unirent et contribuèrent à l'achat d'une vieille maison à la coopérative et construisirent une maison pour que mère et enfant puissent vivre ensemble dans le jardin de ses parents. En 1983, sa fille poussa un cri à la naissance, et elle pensa que sa vie misérable et solitaire serait révolue.

Mais le malheur frappa lorsque le bébé naquit, différent des enfants normaux. Mme Lan emmena sa fille se faire soigner partout, mais plus elle grandissait, plus sa maladie s'aggravait. La voir agir de manière insensée, courant souvent dans la rue pour chasser les enfants de l'école et les menacer… son cœur se serra. Ses pieds étaient déformés et tordus, ce qui rendait la marche difficile, et les tâches ménagères étaient également très pénibles.

Plus douloureux encore, son enfant handicapé, à chaque fois qu'il avait une crise, prenait un couteau et menaçait de tuer sa mère ou de chasser son grand-père de la maison. Dans ces moments-là, elle essayait de l'éviter tout en le réconfortant.

En 2008, la maison que les enfants de M. Thi avaient construite pour Mme Lan s'est effondrée lors d'une tempête, laissant la mère et l'enfant sans défense. M. Thi a dû faire venir ses enfants et petits-enfants dans la cuisine familiale pour pouvoir prendre soin de lui, car il était âgé et ne pouvait plus se déplacer. La cuisine où vivaient les trois, grand-père et petits-enfants, était également trop délabrée, et on ignorait quand elle s'effondrerait. Cependant, la reconstruire ou la réparer était impossible pour Mme Lan, car la vie quotidienne était déjà trop difficile.

Lan et ses enfants reçoivent une allocation d'État pour personnes handicapées de 910 000 VND par mois. M. Thi perçoit une pension pour ses deux enfants martyrs et une pension de retraite de 2 650 000 VND.

Cette allocation mensuelle couvre les frais de subsistance des trois membres de la petite famille. Inquiet pour sa fille handicapée et son petit-enfant malade, M. Thi peine souvent à dormir la nuit, craignant qu'après son départ, ses enfants et petits-enfants ne sachent plus où vivre…

En 2012, son épouse, Mme Phan Thi Duc, a reçu à titre posthume le titre de Mère héroïque vietnamienne décerné par l'État. En 2014, M. Thi a bénéficié d'un soutien financier de l'État pour la construction d'une maison carrelée destinée à accueillir les enfants des deux martyrs et son épouse.

Chị Lan phải chăm sóc và dựa vào 3 suất lương của 2 liệt sỹ và người cao tuổi mà bố đang hưởng. Ảnh: Hà Linh
Le père âgé, sa fille et sa petite-fille handicapées dépendent l'un de l'autre pour survivre. Photo : Ha Linh

M. Nguyen Van Dan, secrétaire du comité du parti de la commune de Kim Thanh, a déclaré : « La famille de M. Thi est une famille politique, le gouvernement a soutenu 40 millions de VND pour construire une maison, mais cette maison ne doit être utilisée que comme église pour les martyrs et les mères héroïques vietnamiennes. »

Tout le monde connaît, compatit et partage la situation de Mme Lan, et écoute les vœux de M. Thi, mais le gouvernement communal ne peut apporter beaucoup de soutien. Nous espérons que les lecteurs, près ou loin de chez eux, se mobiliseront et contribueront à exaucer le vœu de cet homme presque centenaire, afin qu'il puisse reposer en paix.

Veuillez envoyer toutes vos contributions à Mme Nguyen Thi Lan, hameau de Dong Ban, commune de Kim Thanh, district de Yen Thanh ou au Département de la distribution - Publicité - Activités sociales - Journal Nghe An, n° 03 avenue Le Nin, quartier Hung Phuc - ville de Vinh - Nghe An.

Ha Linh

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