La mère d'une livreuse de poulet à Dien Bien condamnée à 20 ans de prison pour trafic de drogue

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Les autorités ont déterminé que Tran Thi Hien avait échangé deux gâteaux d'héroïne avec Bui Van Cong et Vi Van Toan et sa femme.

Dans l'après-midi du 27 novembre, le tribunal populaire de la province de Dien Bien a conclu le procès pénal de première instance, jugeant publiquement l'affaire de Tran Thi Hien (mère de la livreuse de poulet) et de ses complices pour le crime de trafic de drogue.

Le jury a prononcé la sentence.

Le tribunal populaire de la province de Dien Bien a condamné Tran Thi Hien (44 ans, mère de l'étudiant Cao My Duyen) à 20 ans de prison pour trafic de drogue, conformément à l'article 194, clause 4, du Code pénal de 1999. Pour le même crime, les accusés Vi Thi Thu et Luong Van Hung ont été condamnés à la prison à vie. Bui Van Cong a également été condamné à 20 ans de prison.

Vi Van Toan a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour trafic de drogue et à sept ans de prison pour recel de consommation de drogue. La peine totale que cet accusé devra purger est la réclusion criminelle à perpétuité.

Selon le verdict de première instance, sachant que le trafic de drogue était lucratif, Tran Thi Hien a échangé en mai 2017 deux galettes d'héroïne avec Bui Van Cong, Vi Van Toan et son épouse. C'est Vi Thi Thu qui s'est rendue à la frontière pour acheter la drogue. Ensuite, Cong et Hung se sont rendus au domicile de Thu pour récupérer la drogue et la livrer à Hien.

Devant l'agence d'enquête et le tribunal, Tran Thi Hien a nié le crime. L'accusée a déclaré n'avoir ni acheté ni vendu d'héroïne et ne pas connaître Bui Van Cong. Cependant, après examen des documents de l'accusation et des interrogatoires au tribunal, la chambre du procès a pu conclure que l'accusée Hien avait acheté ou vendu des produits interdits.

Quant à Vi Thi Thu, l'accusée a affirmé que l'agence d'enquête l'avait forcée à avouer avoir acheté et vendu deux galettes d'héroïne à Cong. Thu n'a admis avoir vendu que quatre pilules roses à Cong.

Toutefois, sur la base des déclarations des trois accusés ayant plaidé coupable, du contenu de l'acte d'accusation et des preuves et documents recueillis, le tribunal a confirmé que Vi Thi Thu avait acheté de la drogue pour la revendre à Cong. De plus, sur la base des documents recueillis et présentés par l'avocat de la défense, le tribunal a conclu que l'accusation de Vi Thi Thu selon laquelle l'enquêteur l'aurait forcée à avouer était infondée.

Sur cette base, le tribunal de première instance a conclu que Tran Thi Hien, Vi Van Toan, Vi Thi Thu, Bui Van Cong et Luong Van Hung avaient acheté et vendu deux galettes d'héroïne. Toan avait également commis le délit de recel de consommation de drogue.

Le jury a jugé les actes des cinq accusés particulièrement graves, représentant un danger pour la société. Bien qu'ils aient pleinement conscience du droit, ils ont néanmoins commis des actes illégaux ; des sanctions sévères étaient donc nécessaires à titre dissuasif.

Selon vov.vn
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