Les États-Unis appellent la Turquie à se concentrer sur la lutte contre l'EI en Syrie
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a appelé la Turquie à se concentrer sur la lutte contre l'EI en Syrie dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays au sujet de l'opération Rameau d'olivier d'Ankara.
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| Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis (à gauche), et son homologue turc, Nurettin Canikli. (Source : AFP/VNA) |
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a exhorté la Turquie à se concentrer sur la lutte contre le groupe État islamique (EI) en Syrie, a déclaré le Pentagone le 15 février, dans un contexte de tensions croissantes entre les deux alliés de l'OTAN au sujet de la campagne d'Ankara contre les rebelles kurdes en Syrie.
M. Mattis s'est entretenu avec son homologue turc Nurettin Canikli dans la soirée du 14 février en marge de la conférence de l'OTAN qui se déroule à Bruxelles (Belgique).
L'annonce du Pentagone indiquait que lors de la réunion, M. Mattis avait appelé la Turquie à « se concentrer sur la campagne visant à vaincre l'EI et à empêcher cette organisation terroriste de se rétablir en Syrie ».
M. Mattis a reconnu que la sécurité nationale de la Turquie est menacée par les organisations terroristes, mais il a souligné l'environnement sécuritaire complexe en Syrie et « la menace d'un Etat islamique résurgence pour tous les alliés de l'OTAN ».
Les deux parties « ont convenu de poursuivre les activités et consultations bilatérales et multilatérales en matière de défense, et d’explorer les moyens de renforcer davantage la coopération en matière de défense à l’avenir ».
Les discussions ont eu lieu avant la visite officielle du secrétaire d'État américain Rex Tillerson en Turquie.
Au cours de sa visite de deux jours, M. Tillerson s'entretiendra avec son homologue Mevlut Cavusoglu et rencontrera le président Recep Tayyip Erdogan.
Les relations entre les États-Unis et la Turquie sont dans une période tendue après qu'Ankara a lancé l'opération Rameau d'olivier dans la région d'Afrin en Syrie pour expulser les combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG).
La Turquie considère les YPG comme une organisation terroriste en raison de leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit dans le pays. Cependant, les YPG sont une force soutenue par les États-Unis dans la lutte contre l'EI.
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