Les États-Unis exemptent la Hongrie des sanctions sur le pétrole russe destiné à la Hongrie
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que les gazoducs russes TurkStream et Druzhba étaient exemptés des sanctions américaines.

Selon l'agence RIA Novosti, après sa rencontre avec le président américain Donald Trump le 7 novembre, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que les approvisionnements énergétiques en provenance de Russie via les gazoducs TurkStream et Druzhba vers la Hongrie étaient totalement exemptés des sanctions américaines.
« Nous avons obtenu une exemption totale des sanctions concernant les gazoducs Turkish Stream et Druzhba. Aucune sanction ne restreint les approvisionnements russes vers la Hongrie via ces gazoducs ni n'en renchérit le coût. Il s'agit d'une exemption générale, sans limite de temps », a déclaré le Premier ministre Orban lors d'une conférence de presse diffusée sur sa chaîne YouTube.
M. Orbán a ajouté que les États-Unis avaient également levé intégralement les sanctions imposées au projet de centrale nucléaire de Paks II et que Budapest n'aurait plus besoin de renouveler régulièrement les exemptions. La Hongrie achèterait du combustible à la Russie, à la France et aux États-Unis pour la centrale nucléaire de Paks.
« Nous avons convenu que la société américaine Westinghouse participera à l'industrie nucléaire hongroise… Dans un premier temps, nous achèterons du combustible nucléaire à Westinghouse », a déclaré le Premier ministre hongrois.
S'exprimant au sujet du sommet russo-américain de Budapest, le Premier ministre Orbán a souligné que la rencontre était toujours d'actualité ; aucune date précise n'a encore été fixée, mais elle aura lieu dès que les conditions seront réunies. M. Orbán a également fait part de sa volonté de soutenir le président américain Donald Trump dans ses efforts pour instaurer la paix en Ukraine.
La rencontre entre le président Donald Trump et le Premier ministre Viktor Orbán à la Maison Blanche était la première depuis le report du sommet américano-russe. Dès le début des discussions, le président américain n'a pas exclu la possibilité de rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine, à Budapest. Il a invoqué le refus des forces armées russes en Ukraine de se retirer pour justifier le report du sommet.


