Les États-Unis approuvent le premier programme d'aide financé par l'OTAN pour l'Ukraine

Selon RIA Novosti, l'agence de presse Reuters a cité des sources exclusives affirmant que l'administration du président américain Donald Trump et le Pentagone ont approuvé le premier programme d'aide militaire à l'Ukraine, financé par les alliés des États-Unis au sein de l'OTAN.

"Le secrétaire adjoint américain à la Défense, Elbridge Colby, a approuvé deux tranches d'aide d'une valeur de 500 millions de dollars dans le cadre d'un nouveau mécanisme appelé Liste des besoins prioritaires", a déclaré Reuters.

C'est la première fois que les États-Unis et leurs alliés utilisent un nouveau mécanisme pour fournir des armes provenant des réserves américaines à l'Ukraine en utilisant des fonds provenant des pays de l'OTAN.

Début août 2025, le ministre ukrainien de la Défense, Denys Shmygal, a annoncé que les États-Unis et l’OTAN lançaient un nouveau mécanisme pour soutenir Kiev à travers l’initiative PURL, qui fournirait des livraisons rapides d’armes grâce aux contributions volontaires des pays de l’alliance.

En juillet 2025, Politico avait rapporté que les États-Unis avaient cessé d'envoyer des missiles antiaériens et d'autres munitions à l'Ukraine. Le Pentagone aurait interrompu ces livraisons par crainte d'un épuisement excessif des stocks d'armes dans les entrepôts américains.

Cependant, moins d'une semaine plus tard, le président Trump a annoncé ignorer qui avait ordonné la suspension de l'aide militaire à Kiev. Le 7 juillet, le président de la Maison Blanche s'est engagé à envoyer davantage d'armes à l'Ukraine, principalement des armes défensives. Cette information a été confirmée ultérieurement par le ministère américain de la Défense.

Avant son voyage au Royaume-Uni, le président Donald Trump a déclaré le 16 septembre que le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky devrait parvenir à un accord sur l'Ukraine.

« M. Zelensky va devoir conclure un accord », a déclaré le président Trump aux journalistes avant de s'envoler pour le Royaume-Uni.

Le chef de la Maison Blanche a ajouté que lors des futures négociations entre Moscou et Kiev, il pourrait être amené à être présent avec les deux délégations en même temps, car les parties « ne peuvent pas être ensemble ».