Les États-Unis vont expulser les immigrants illégaux ; la Douma russe approuve un projet de loi suspendant le traité nucléaire

Le président américain souhaite prendre des mesures radicales pour expulser rapidement les immigrants en situation irrégulière. « Le service de l'immigration et des douanes (ICE) entamera la semaine prochaine le processus d'expulsion des millions de personnes entrées illégalement aux États-Unis. Elles seront renvoyées aussi vite qu'elles sont arrivées », a annoncé hier le président Donald Trump sur Twitter, sans donner plus de précisions.

On estime à 12 millions le nombre d'immigrants en situation irrégulière vivant aux États-Unis, originaires pour la plupart du Mexique et d'Amérique centrale. Aux termes d'un accord conclu au début du mois entre Mexico et Washington, le Mexique accueillera les migrants d'Amérique centrale pendant l'examen de leur demande d'asile aux États-Unis.

La Douma d'État russe approuve un projet de loi suspendant le traité nucléaire FNI

Des missiles russes s'entraînent au tir. Photo : Spotlight

Les médias russes ont rapporté que le 18 juin, la Douma d'État (chambre basse du Parlement russe) a approuvé une loi suspendant l'application du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). S'adressant à la presse, le président de la commission de la défense de la Douma d'État, Vladimir Chamanov, a déclaré que la Russie n'envisageait pas de relancer immédiatement la production de missiles à courte et moyenne portée après son retrait du Traité FNI.

Le 4 mars, le Kremlin avait annoncé que le président russe Vladimir Poutine avait signé un décret suspendant la participation de la Russie au traité FNI, conclu avec les États-Unis. Aux termes de ce décret, le président Poutine ordonne la suspension du traité FNI jusqu'à ce que Washington cesse ses violations. Il charge également le ministère russe des Affaires étrangères d'informer les États-Unis de la décision de Moscou.

Séisme au Sichuan (Chine) : le bilan des victimes continue de s'alourdir.

D'après les dernières statistiques, au matin du 18 juin, le séisme de magnitude 6,0 survenu dans la nuit du 17 juin dans le comté de Changning, ville de Yibin, province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, a fait 12 morts, 134 blessés, endommagé plus de 10 000 habitations et affecté plus de 100 000 personnes. Plus de 100 ambulances et plus de 2 000 secouristes ont été dépêchés sur les lieux.

L'Administration sismologique chinoise a enregistré 65 répliques de magnitudes diverses, la plus forte atteignant 5,3 sur l'échelle de Richter. Les répliques se poursuivent. Environ 40 000 foyers ont été privés d'électricité et de nombreuses routes ont dû être fermées par mesure de précaution, en raison des risques de phénomènes post-séisme. Selon les sismologues chinois, le risque d'un séisme plus important dans la région est faible, mais des catastrophes naturelles peuvent néanmoins survenir.

Les États-Unis envoient 1 000 soldats supplémentaires au Moyen-Orient sur fond de tensions avec l'Iran

Les États-Unis s'apprêtent à renforcer leurs forces au Moyen-Orient. Photo : Armée américaine

Reuters a rapporté le 18 juin que le secrétaire à la Défense américain par intérim, Patrick Shanahan, annonçait le déploiement de 1 000 soldats supplémentaires au Moyen-Orient « à des fins défensives », face aux inquiétudes croissantes concernant l’Iran. « Les récentes attaques iraniennes confirment la crédibilité des renseignements que nous avons reçus concernant les agissements hostiles des forces iraniennes et des groupes qui leur sont liés, lesquels menacent les forces et les intérêts américains dans toute la région », a déclaré M. Shanahan.

Les inquiétudes des États-Unis quant à un possible conflit avec l'Iran se sont accrues depuis l'attaque de deux pétroliers dans le golfe d'Oman le 13 juin, plus d'un an après l'annonce par le président Donald Trump du retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien. Washington a affirmé que Téhéran était à l'origine de l'attaque, ce que l'Iran a toujours nié.

L'ancien président égyptien décède au cours de son procès pour espionnage

L'ancien président égyptien Mohamed Morsi dans une cage au tribunal avant son exécution. Photo : AFP

L’ancien président égyptien Mohamed Morsi est décédé à l’âge de 67 ans après avoir été pris d’un malaise lors d’une audience au tribunal le 17 juin. « Le tribunal a accepté la demande de l’ancien président de prendre la parole pendant cinq minutes… mais il s’est effondré au sol et a été immédiatement transporté à l’hôpital où il est décédé plus tard », a déclaré le tribunal du Caire dans un communiqué.

M. Morsi a été destitué après un an à la tête du pays (juin 2012 - juillet 2013). L'AFP, citant des sources, a indiqué qu'il avait été jugé pour espionnage, accusé de collusion avec des pays étrangers tels que l'Iran, le Qatar et des organisations armées islamistes. Le gouvernement du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a démenti les allégations de mauvais traitements et de privation de soins médicaux dont aurait été victime M. Morsi durant sa détention provisoire. M. Sissi était ministre de la Défense sous le gouvernement de M. Morsi.