Les États-Unis et l'OTAN conviennent de « contenir » la Russie

« Nous avons discuté d'une série de questions : la Russie, la Chine, le terrorisme international, les menaces à la cybersécurité, le changement climatique », a-t-il déclaré après les discussions.

Stoltenberg a déclaré que le président Biden et lui-même étaient d'accord sur le fait que la politique envers la Russie devait être double : « protection extérieure et dialogue ». Il a également salué la décision du président américain de rencontrer les dirigeants de l'OTAN avant ses entretiens avec son homologue russe Vladimir Poutine à Genève.

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg.

« Le dialogue avec la Russie n'est pas un signe de faiblesse. Nous sommes forts, nous sommes unis. Nous devons dialoguer avec la Russie. Même si nous ne croyons pas à l'amélioration de nos relations avec elle, nous devons néanmoins gérer des relations complexes », a-t-il conclu.

M. Stoltenberg avait déclaré plus tôt que la rencontre entre les présidents Poutine et Biden servait les intérêts de l'OTAN.

M. Biden lui-même avait déclaré dans un article publié dans le Washington Post que Washington ne cherchait pas le conflit avec Moscou, mais souhaitait au contraire maintenir des relations stables. Il s'est toutefois également déclaré prêt à répondre aux défis qui pèseraient sur la sécurité européenne.

La Maison Blanche a déclaré mardi que Washington ne considérait pas les prochaines négociations à Genève comme une incitation à la Russie, mais comme un moyen de protéger les intérêts américains.

« Le président Joe Biden a rencontré Vladimir Poutine non pas malgré les différences entre nos deux pays, mais à cause de ces différences », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan.

La rencontre entre M. Poutine et M. Biden est prévue le 16 juin à Genève, avant laquelle le président américain participera à des sommets avec l'UE et l'OTAN.