Exercice de sous-marins de l'OTAN en mer Baltique

Selon RIA Novosti, le 8 novembre, l'exercice de lutte anti-sous-marine de l'OTAN, mené par la marine suédoise, a débuté en mer Baltique et durera jusqu'au 14 novembre.

L'exercice, baptisé Merlin, se déroulera le long des côtes et dans les eaux territoriales suédoises. Les forces armées suédoises ont indiqué que cet exercice vise à partager l'expérience de la lutte anti-sous-marine avec l'OTAN.

D'après les forces armées suédoises, les fonds marins accidentés de la Suède offrent un terrain propice à la dissimulation des sous-marins, mais cela requiert des technologies et des compétences spécifiques. La marine suédoise indique avoir développé des capacités de lutte anti-sous-marine adaptées aux conditions complexes des fonds marins de la mer Baltique.

L'exercice impliquera des navires du Groupe maritime permanent de l'OTAN 1 (SNMG1), des frégates, des destroyers, des navires de soutien, des sous-marins des marines suédoise et allemande, ainsi que des hélicoptères.

Selon les forces armées, il s'agit de la deuxième année consécutive que de tels exercices sont organisés et, à partir de l'automne 2026, ils deviendront un exercice permanent de l'alliance militaire.

Auparavant, Politico avait rapporté le 7 novembre que plusieurs pays de la Force expéditionnaire nordique conjointe (JEF) avaient mené des exercices à Bodø, dans le nord de la Norvège, pour s'entraîner à répondre à un éventuel conflit avec la Russie..

Le JEF regroupe le Royaume-Uni, la Suède, la Norvège, la Finlande, le Danemark, l'Estonie, l'Islande, la Lettonie, les Pays-Bas et la Lituanie.

Des planificateurs militaires britanniques se sont rendus à Bodø, située entre la mer et les sommets enneigés du cercle polaire arctique, afin d'élaborer des stratégies militaires pour répondre aux menaces russes, a rapporté Politico.

Le ministre britannique de la Défense, John Healey, qui a assisté à l'exercice, a salué la perception qu'a l'alliance du leadership britannique, déclarant que les pays participant à la JEF étaient « les mieux placés pour évaluer les risques et répondre aux menaces » supposées provenir de la Russie, et pour garantir le soutien de l'OTAN en cas de confrontation.