La Russie tente d’empêcher la guerre en Ukraine depuis 2014.

« Lorsqu’il y a eu un coup d’État en Ukraine en 2014, et c’était exactement un coup d’État, et lorsque les nationalistes ont commencé à s’élever là-bas, et lorsque les gens du Donbass n’ont pas voulu vivre avec eux, lorsqu’ils ont réalisé que le pouvoir des nationalistes se formait, ce fut une période très difficile », a déclaré M. Peskov.

Selon M. Peskov, « la Russie (à l'époque) a tout fait pour empêcher la guerre, pour parvenir à une solution pacifique à ce problème et pour protéger les droits du Donbass, ainsi que la population du Donbass par des moyens politiques et diplomatiques. »

L'attaché de presse du président russe a souligné que les accords de Minsk, signés le 12 février 2015, constituaient la base d'un règlement de la situation dans le Donbass. Cependant, Kiev a fait traîner le processus de paix pendant des années et refusé de les mettre en œuvre. Elle a ensuite déclaré ne pas accepter le contenu politique de l'ensemble des accords et a refusé tout dialogue direct avec les républiques du Donbass.

Par ailleurs, M. Peskov a déclaré que la Russie avait enfin surmonté la récession économique provoquée par les sanctions occidentales et pouvait désormais développer progressivement et rapidement son économie. Il a noté que, selon toutes les prévisions, la Russie aurait dû sombrer dans un abîme économique et social après l'imposition des sanctions, mais que tel n'était pas le cas.

« Nous sommes sortis de la crise et nos perspectives de développement rapide sont à la hauteur des standards actuels. La situation est exceptionnelle. Vous étudierez comment cela a pu se produire et où notre pays et notre peuple ont puisé une telle force », a déclaré M. Peskov.

Selon M. Peskov, l'un des facteurs qui aident la Russie à résister à la pression des sanctions de grande ampleur est le patriotisme et le sentiment d'unité du peuple. Après le lancement par la Russie d'une campagne militaire en Ukraine l'année dernière, les pays occidentaux ont imposé plusieurs séries de sanctions à Moscou, ciblant le secteur bancaire, la dette publique, l'énergie et d'autres secteurs.

La semaine dernière, le président Vladimir Poutine a déclaré que le produit intérieur brut (PIB) russe devrait croître de plus de 2 % cette année, ce qui compensera pleinement la contraction économique de l'année dernière. Il a toutefois averti que les sanctions occidentales pourraient encore avoir un impact négatif à moyen terme. Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a déclaré en avril que les pays occidentaux, en particulier l'Union européenne (UE), avaient épuisé leurs options de sanctions susceptibles de nuire à la Russie.