Russie : le terrorisme chimique se propage depuis le Moyen-Orient grâce à la complicité occidentale
(Baonghean.vn) - La Russie a également exprimé l'espoir que « tôt ou tard, la vérité prévaudra ».
![]() |
Photo d'illustration : TASS |
Le 24 mai, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la position de l'Occident sur la question des armes chimiques en Syrie pourrait encourager le terrorisme chimique au-delà des frontières du Moyen-Orient.
Il s'agit du commentaire du ministère sur la réunion du Partenariat international contre les sanctions relatives à l'utilisation d'armes chimiques qui s'est tenue les 17 et 18 mai.
« Inciter l’opposition armée en Syrie à mener des provocations de ce genre peut conduire à une situation dans laquelle le phénomène du terrorisme « chimique », apparu au Moyen-Orient avec la complicité de l’Occident, dépassera les frontières de cette région avec toutes ses conséquences catastrophiques possibles », a souligné le ministère des Affaires étrangères à Moscou.
La Russie a également exprimé l’espoir que « tôt ou tard, la vérité triomphera » et que les accusations contre la Russie et la Syrie « se retourneront contre eux ».
Auparavant, de nombreuses organisations non gouvernementales, dont les Casques blancs, avaient confirmé que des armes chimiques avaient été utilisées dans la Ghouta orientale le 7 avril. Des représentants du Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes se sont rendus à Douma le 9 avril et n'ont trouvé aucune trace d'utilisation d'armes chimiques.
Un jour plus tard, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a également décidé d’envoyer ses experts en Syrie pour vérifier les informations selon lesquelles des armes chimiques auraient pu y être utilisées.
Les enquêteurs de l'OIAC sont arrivés à Damas le 14 avril. Quelques heures plus tôt, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France avaient lancé une attaque à grande échelle contre la Syrie, en utilisant des informations non confirmées sur l'incident comme prétexte et sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Selon le ministère russe de la Défense, les défenses aériennes syriennes ont abattu 71 des 103 missiles lancés sur des installations syriennes, et trois civils ont été blessés dans l'incident.