La Russie affirme que le Conseil de sécurité est devenu l'otage de la politique américaine au Moyen-Orient
(Baonghean.vn) - L'ambassadeur russe Vasily Nebenzya a déclaré : « Les actions de nos collègues américains ne reflètent pas les opinions de principe des autres membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. »

L'agence de presse russe TASS a rapporté le 2 mai que le représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vassili Nebenzya, a déclaré que le Conseil de sécurité des Nations Unies était devenu de fait l'otage de la politique américaine au Moyen-Orient.
« Nous le regrettons profondément », a-t-il déclaré lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies après le veto américain à une résolution du Conseil de sécurité visant à admettre la Palestine comme membre à part entière de l'ONU. « Les actions de nos collègues américains ne reflètent pas la position de principe des autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU, qui sont pris en otage par la politique américaine au Moyen-Orient depuis six mois. »
Fin avril, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution parrainée par l’Algérie visant à admettre la Palestine comme membre des Nations Unies.
La Palestine a déposé une demande d'adhésion à part entière à l'ONU en septembre 2011, mais n'a pas obtenu le soutien du Conseil de sécurité. Les États-Unis ont déclaré qu'ils opposeraient leur veto à la résolution si elle était ratifiée par les autres membres permanents. Selon Washington, l'admission de la Palestine à l'ONU n'est possible qu'après la résolution de la question israélo-palestinienne sur la base de deux États. L'Autorité palestinienne a décidé de reporter la demande et de conserver son statut d'observateur permanent.
Un pays devient membre des Nations Unies par une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies, sur recommandation du Conseil de sécurité. Cette recommandation doit être soutenue par neuf des quinze membres du Conseil de sécurité et ne pas faire l'objet d'un veto de la part d'un des cinq membres permanents (Royaume-Uni, Chine, Russie, États-Unis et France). Si cette condition est remplie, la question est soumise à l'Assemblée générale, où un vote à la majorité des deux tiers est requis.