La Russie déclare aux États-Unis : attaquer une partie de la Syrie serait « franchir la ligne interdite »
La Russie et la coalition dirigée par les États-Unis ont eu des contacts au niveau de la direction militaire peu avant les frappes de missiles sur le territoire syrien.
Moscou a averti que toute frappe de missile sur n'importe quelle partie de la Syrie serait considérée comme un « franchissement de la ligne », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à Sputnik.
« Avant même l'attaque prévue contre la Syrie par le trio occidental (États-Unis, Royaume-Uni, France), le chef d'état-major des forces armées russes, Valéry Guerassimov, avait clairement indiqué que nous répondrions aux actions militaires de la soi-disant coalition qui nuisent aux soldats russes de manière directe et ferme. J'ajoute qu'à ce moment-là, nous considérerons non seulement les missiles, mais aussi les porte-avions comme des cibles légitimes de représailles. Cela a été clairement dit », a déclaré M. Lavrov.
« Il n'y avait alors que des contacts au niveau des commandements militaires, entre généraux, entre nos représentants et le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis. Ils étaient informés de ce que nous appelons les “lignes rouges”, y compris les “lignes rouges” sur le terrain, géographiquement parlant. Et, quoi qu'il en soit, les résultats ont montré qu'ils n'avaient pas franchi ces “lignes interdites” », a souligné le ministre russe des Affaires étrangères.
