La Russie et les États-Unis sont des superpuissances qui doivent coexister pacifiquement.
Selon l'ambassadeur russe à Washington, les dirigeants de la Russie et des États-Unis ont convenu de surmonter les divergences entre les deux pays et l'héritage toxique de la période précédente.
Selon l'agence de presse TASS, l'ambassadeur russe à Washington, Alexandre Darchiev, a déclaré le 12 juin que la Russie et les États-Unis, en tant que grandes puissances, malgré leurs différences, doivent vivre ensemble pacifiquement sans confrontation.
« Malgré les désaccords entre nos pays et l'héritage toxique de la période précédente, que le président Vladimir Poutine et le président Donald Trump ont convenu de surmonter grâce à des efforts conjoints, la Russie et les États-Unis sont de grandes puissances qui doivent coexister pacifiquement sans confrontation », a souligné l'ambassadeur Darchiev lors d'un discours à l'ambassade à l'occasion de la Journée de la Russie.
Selon l'ambassadeur Darchiev, le plus important est qu'une opportunité s'est désormais ouverte pour une reprise complète des relations entre les deux pays, et la recherche de l'unité, fondée sur le respect mutuel et l'égalité, des solutions aux problèmes internationaux urgents et aux situations de crise, basées sur le principe de multipolarité et tenant compte des nouvelles réalités géopolitiques.
La récente reprise du dialogue entre Vladimir Poutine et Donald Trump a été saluée par les responsables politiques russes comme un « changement historique dans l'opinion publique russe ». Le nombre de Russes qualifiant les États-Unis de pays hostile est passé de 75 % à 40 %. Le soutien à la normalisation des relations avec l'Occident est passé de 52 % à 80 %.
Cela montre que le dialogue russo-américain est efficace. Les parties sont à l'écoute des positions et des points de vue de l'autre, et nombreux sont ceux qui croient à une désescalade significative.
Le 11 juin, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré que les diplomaties russe et américaine menaient un dialogue dans le cadre des accords conclus entre les présidents des deux pays. C'est ainsi que M. Peskov a répondu à la question de savoir comment le Kremlin évaluait l'avancement du dialogue entre Moscou et Washington et si celui-ci était bloqué par la question ukrainienne.
