La Russie poursuit ses frappes aériennes malgré le cessez-le-feu, Assad promet de reprendre toute la Syrie

February 13, 2016 09:14

Bien que les puissances mondiales aient convenu hier de cesser les combats en Syrie, la Russie poursuivra sa campagne aérienne en soutien à son allié le président Bachar al-Assad, qui a juré de se battre jusqu'à ce qu'il contrôle l'ensemble du pays.

Bien que salué comme une avancée potentielle, il faudra encore une semaine avant que l'accord visant à mettre fin aux hostilités en Syrie, conclu lors des négociations entre les principales puissances à Munich hier, n'entre en vigueur.

La Russie affirme qu'elle ne cessera pas ses frappes aériennes même si l'accord est mis en œuvre. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou continuerait de bombarder le groupe État islamique (EI) et le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda, qui ne sont pas couverts par l'accord.

Tổng thống Syria Assad. Ảnh: AFP
Le président syrien Assad. Photo : AFP

Parallèlement, le ministre turc des Affaires étrangères a accusé hier la Russie de cibler des écoles et des hôpitaux en Syrie. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que Moscou avait principalement ciblé des groupes d'opposition, et non l'EI. Il a ajouté que la Russie devait mettre un terme à ces attaques pour que l'accord de paix soit efficace. La Grande-Bretagne et la France ont exprimé des points de vue similaires.

Dans une interview accordée à l'AFP alors que les négociations étaient en cours, Assad a déclaré qu'il continuerait à lutter contre le terrorisme et à reprendre le contrôle de l'ensemble du pays, même si cela pourrait prendre du temps. « Il serait absurde de notre part de céder quoi que ce soit », a-t-il déclaré. Sa position a suscité de nombreuses interrogations quant à la possibilité d'une mise en œuvre sérieuse et complète de la trêve.

La trêve n'est pas considérée comme un cessez-le-feu officiel, car elle n'a pas été signée par les principales parties belligérantes, l'opposition et les forces gouvernementales. Le secrétaire d'État américain John Kerry a reconnu que le plan était ambitieux et que son succès dépendait du respect des engagements des forces terrestres.

Le secrétaire d'État Kerry a également souligné que le conflit en Syrie ne devait pas nécessairement prendre fin dans un avenir proche. L'accord prévoit simplement une pause temporaire dans les combats afin de permettre à l'aide humanitaire d'atteindre la Syrie. Il a également déclaré que les pourparlers de paix entre les rebelles de l'opposition et le gouvernement syrien reprendraient dès que possible à Genève, en Suisse.

Selon VNE

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