Le ministre britannique des Affaires étrangères considère la Russie comme le personnage principal du roman « Crime et Châtiment »

Boris Johnson, ministre britannique des Affaires étrangères. Photo AP

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Johnson, a déclaré que la Russie avait sous-estimé la réaction internationale à l'incident. « C'est comme le début de Crime et Châtiment, où nous savons tous qui est le coupable. La seule question est de savoir s'il avouera ou sera arrêté », a déclaré Johnson.

Boris Johnson a déclaré que la « chaîne de responsabilité » de l’empoisonnement de l’ancien espion Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia incombe entièrement au Kremlin et au président russe Vladimir Poutine.

Le ministre britannique des Affaires étrangères a également remercié les alliés qui ont soutenu le Royaume-Uni et expulsé les diplomates russes, tout en affirmant que la décision de Londres ne visait pas les Russes ordinaires et que le Royaume-Uni était toujours prêt à « ouvrir ses bras d'amitié » pour accueillir les citoyens russes.

La Grande-Bretagne a accusé la Russie d'avoir utilisé un agent neurotoxique de qualité militaire pour empoisonner l'ancien espion Sergueï Skripal. Elle a annoncé l'expulsion de 23 diplomates russes et appelé ses alliés à se joindre à la campagne visant à punir la Russie.

Ainsi, plus de vingt pays, dont les États-Unis et des membres de l'Union européenne (UE), « contre toute attente unis », ont annoncé l'expulsion d'environ 140 diplomates russes, accusant Moscou d'être impliqué dans l'empoisonnement de l'ancien espion Sergueï Skripal. L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a également pris une mesure similaire.

La Russie a rejeté ces accusations, condamnant les actions de l'Occident comme étant « provocatrices » et promettant de riposter. Le Kremlin a nié toute implication dans l'assassinat, insistant sur le fait que la Grande-Bretagne devait fournir des preuves de ses accusations au plus vite, ou présenter des excuses à la Russie.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a également souligné que toute mention du président russe ou atteinte à l'image de la Russie dans l'incident constitue une violation « choquante et impardonnable » des normes diplomatiques.