Le ministre des Affaires étrangères Lavrov : la Russie est prête à contacter la nouvelle administration américaine
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que son pays était prêt à contacter la nouvelle administration américaine et que la balle était dans le camp de Washington.
Selon l'agence de presse TASS du 14 novembre, la Russie est prête à contacter les États-Unis sous l'administration Donald Trump, la balle étant dans le camp américain. C'est ce qu'a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'un entretien accordé à la journaliste Marina Kim pour le projet New World.
« Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors de la séance plénière du Club de discussion international Valdaï que nous étions toujours prêts à contacter l'administration américaine. Nous n'interromprons pas ce processus. La balle est désormais dans le camp américain », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, soulignant que la Russie n'avait aucune attente vis-à-vis de la nouvelle administration américaine. Moscou évaluera plutôt les mesures concrètes prises par Washington. « Il n'y aura ni attente ni supposition », a-t-il ajouté.
En outre, en réponse à une question sur l'organisation des négociations avec la Russie pour résoudre le conflit ukrainien, M. Lavrov a déclaré que cette question ne serait pas décidée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Interrogé sur la possibilité d'un accord de paix avec l'actuel gouvernement ukrainien, le ministre russe des Affaires étrangères a réitéré la déclaration du président Poutine.
Le président Poutine a répété à maintes reprises que nous n'avions jamais refusé de négocier. Il est clair que ce n'est pas M. Zelensky qui décidera. Ils nous appellent à négocier et tentent de renverser la situation, affirmant que l'Ukraine veut négocier, mais que la Russie refuse. Le président Poutine a répété qu'il fallait au moins laisser M. Zelensky annuler le décret interdisant les négociations avec la Russie, a déclaré M. Lavrov.
Le New York Times du 13 novembre citait des sources affirmant que, par rapport à la question territoriale, la question des garanties de sécurité serait plus importante pour l'Ukraine en cas de « négociations potentielles » pour résoudre le conflit.
« La question territoriale est extrêmement importante, mais elle reste une question secondaire pour assurer la sécurité », a déclaré un haut responsable ukrainien sous couvert d'anonymat au New York Times.
Selon le New York Times, cette vision de Kiev pourrait être liée à la victoire de Donald Trump à la récente élection présidentielle américaine. Roman Kostenko, secrétaire de la Commission de la sécurité, de la défense et du renseignement du Parlement ukrainien, a déclaré : « Les négociations doivent reposer sur des garanties. »
Un autre haut responsable ukrainien a déclaré que Kiev voulait s'assurer que le cessez-le-feu ne compromettrait pas la reprise économique du pays, ajoutant que l'Ukraine était également préoccupée par la « largeur de la zone démilitarisée ».
