Ressources pour promouvoir l'entrepreneuriat
Le programme d'action du ministère de la Planification et de l'Investissement pour mettre en œuvre la résolution 35 du gouvernement stipule clairement la tâche d'augmenter les sources de capitaux pour les entreprises en démarrage, en particulier les entreprises innovantes à fort potentiel de croissance... pour promouvoir l'esprit d'entreprise.
Le vice-ministre de la Planification et de l'Investissement, Dang Huy Dong, a eu des discussions sur ce contenu.
» Le parcours entrepreneurial d'un « garçon de la campagne »
Dang Huy Dong, vice-ministre de la Planification et de l'Investissement. Photo : Danh Lam/VNA |
Selon la demande du gouvernement, les ministères et les branches doivent élaborer des programmes d'action pour mettre en œuvre la résolution 35. Comment le ministère de la Planification et de l'Investissement a-t-il mis en œuvre cette tâche ?
Pour mettre en œuvre les tâches assignées dans la résolution 35, le ministère de la Planification et de l'Investissement a chargé le Département du développement des entreprises de coordonner avec les unités relevant du ministère pour élaborer et publier un programme d'action pour mettre en œuvre la résolution 35 dans la décision n° 922/QD-BKHDT du 30 juin 2016, garantissant le respect des exigences en matière de temps et de contenu des tâches assignées.
Parallèlement, il faut bien saisir l’esprit de la Résolution 35 à l’intention des fonctionnaires du Ministère de la Planification et de l’Investissement lors des 2 Conférences du secteur de la Planification et de l’Investissement en juillet 2016.
L'un des points mentionnés dans la résolution 35 est de créer un environnement favorable au soutien des start-ups et des entreprises innovantes. Pourriez-vous nous expliquer comment le ministère de la Planification et de l'Investissement a coordonné sa mise en œuvre avec les ministères et services concernés ?
Le programme d'action du ministère de la Planification et de l'Investissement pour mettre en œuvre la résolution 35 du gouvernement a clairement indiqué le contenu mentionné pour créer un environnement favorable, soutenir les entreprises en démarrage et les entreprises innovantes.
Plus précisément, le ministère a examiné et évalué la mise en œuvre et l'efficacité des politiques de soutien aux entreprises, en particulier les politiques de soutien aux start-ups et aux entreprises innovantes ; a proposé des mesures pour promouvoir la mise en œuvre ou compléter les fonctions et les tâches du Fonds de développement des petites et moyennes entreprises, ainsi que du Fonds national d'innovation technologique et des fonds du secteur privé pour augmenter les sources de capitaux pour les start-ups, en particulier les entreprises innovantes à fort potentiel de croissance.
En outre, des recherches sur la création, l'organisation et le fonctionnement de modèles d'incubateurs d'entreprises, de centres de soutien aux entreprises, de programmes d'innovation et d'accélération des startups sous forme de partenariats public-privé avec la participation d'associations d'entreprises, d'organisations et d'individus au pays et à l'étranger ; en même temps, construire un mécanisme pour faciliter, soutenir et encourager les ménages d'entreprises individuelles à convertir et à enregistrer leurs opérations en vertu de la loi sur les entreprises.
Monsieur le Vice-ministre, pouvez-vous nous dire comment le ministère conseillera le gouvernement dans la création de conditions permettant aux entreprises de garantir leurs droits, l’égalité d’accès aux ressources et aux opportunités ?
Afin de garantir le droit de faire des affaires, l'égalité d'accès aux ressources et aux opportunités commerciales pour les entreprises, le ministère de la Planification et de l'Investissement conseillera le gouvernement sur les contenus suivants : Soumettre à l'Assemblée nationale le projet de loi sur le soutien aux petites et moyennes entreprises lors de la 2e session de la 14e Assemblée nationale ; coordonner avec les agences compétentes pour compléter la réglementation sur les procédures de faillite des entreprises, facilitant la mise en œuvre de la faillite.
En outre, le Conseil d'encouragement du développement des petites et moyennes entreprises sera renforcé avec le Premier ministre comme président du Conseil, avec la participation des ministères, des branches, des représentants du monde des affaires, des organisations et des individus impliqués pour jouer le rôle de coordination et de supervision de la mise en œuvre des politiques et des programmes de soutien aux petites et moyennes entreprises à l'échelle nationale, et rendant compte au Premier ministre en 2016.
![]() |
Encourager les startups et renforcer les liens entre l'offre et la demande ouvre de nombreuses opportunités de développement commercial. Photo d'illustration |
Parallèlement, concevoir et mettre en œuvre des activités visant à soutenir les relations d'affaires au sein des pôles industriels et des chaînes de valeur ; établir des liens avec les grandes entreprises, les entreprises à capitaux étrangers et s'orienter vers les marchés internationaux ; promouvoir l'organisation et l'actionnariat des entreprises publiques ; céder le capital d'entreprises dont l'État n'a pas besoin, y compris celles qui fonctionnent efficacement selon les mécanismes du marché, créant ainsi des opportunités de développement pour les entreprises du secteur privé. Soutenir et faciliter le développement des entreprises sociales et promouvoir des activités de soutien aux petites et moyennes entreprises par la fourniture de services de développement commercial tels que la formation, le conseil, l'information, les marchés, etc.
Dans le processus de révision et d’évaluation de la mise en œuvre des politiques de soutien aux entreprises, selon le vice-ministre, est-il nécessaire de compléter et d’améliorer les politiques ?
Les entreprises jouent un rôle important dans le développement socio-économique, en particulier les petites et moyennes entreprises. Elles constituent le principal secteur créateur d'emplois, générant des revenus pour les travailleurs, mobilisant simultanément des ressources sociales pour les investissements de développement et contribuant au budget de l'État.
Plus précisément, à ce jour, les petites et moyennes entreprises représentent plus de 97 % du nombre total d’entreprises enregistrées, contribuent à 49 % du PIB, à environ 38,5 % de l’investissement social total et créent environ 45 % du total des emplois dans le secteur des entreprises.
Cependant, le soutien aux petites et moyennes entreprises présente encore de nombreuses limites et insuffisances en termes de cadre juridique, de ressources et d'organisation de la mise en œuvre. Concernant le cadre politique, le décret 56/2009/ND-CP du 30 juin 2009 relatif au soutien au développement des petites et moyennes entreprises et les documents connexes ne constituent que des encouragements généraux, non spécifiques, et ne prévoient pas de ressources pour leur mise en œuvre.
Parallèlement, les politiques et programmes de soutien aux industries et aux secteurs (fiscalité, crédit, investissement, foncier, science et technologie, etc.) sont principalement stipulés dans des documents juridiques. De ce fait, la politique actuelle de soutien aux petites et moyennes entreprises (au niveau des décrets) est peu efficace et rencontre de nombreuses difficultés et lacunes dans sa mise en œuvre. L'organisation et la mise en œuvre d'activités spécifiques sont lentes.
Le financement de soutien est également faible, principalement intégré à des politiques et programmes de soutien sectoriels et sectoriels aux cibles variées, mais non encore ciblées. La mise en œuvre locale est faible et inégale. Cela entraîne une faible efficacité, une mise en œuvre fragmentée et dispersée, rendant l'accès très difficile pour les entreprises.
Pour remédier aux lacunes et limitations susmentionnées, il est nécessaire de disposer d'un cadre juridique solide, stable et pérenne afin de faciliter le développement des entreprises. Le ministère de la Planification et de l'Investissement a actuellement élaboré la loi de soutien aux petites et moyennes entreprises, qui sera soumise à l'Assemblée nationale. Cette loi définit clairement les politiques de soutien au financement, au crédit, à l'information, au conseil, à la formation, au marché, etc.
Promouvant ainsi l’esprit d’entreprise et d’innovation des entreprises, améliorant la capacité de gestion de l’État et assurant une croissance économique en termes de qualité, d’efficacité et de durabilité.
Merci, Monsieur le Vice-Ministre!
Thuy Hien/baotintuc
Thuy Hien