Journaliste ukrainien : « La politique de M. Zelenskiy profite à son homologue Poutine »
(Baonghean.vn) - Dans une chronique du journal Espreso, le journaliste ukrainien Vitaly Portnikov a écrit que la politique du président ukrainien Vladimir Zelenskiy est bénéfique pour son homologue russe Vladimir Poutine.
Plus tôt, lors de la lecture d'un message devant la Rada (Parlement ukrainien), le dirigeant ukrainien a déclaré qu'il n'avait pas peur d'un dialogue direct avec la Russie.
Le journaliste Portnikov a commenté : « Pourquoi M. Zelenskiy a-t-il fait cela ? Je ne veux même pas en discuter. Un chef d'État sans instruction, même lorsqu'il cessera d'être président de l'Ukraine, ne comprendra pas ce qu'il doit faire à ce poste. »
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Le président ukrainien Vladimir Zelenskiy (à l'extrême gauche), le président français Emmanuel Macron et le président russe Vladimir Poutine. Photo : AP |
Selon le journaliste, des négociations directes entre le président Poutine et son homologue Zelenski sont vaines, car le président russe n'envisage pas de discuter du conflit en Crimée et dans le Donbass avec lui. Il semble que ce ne soit pas le président Zelenski qui intéresse M. Poutine, mais le président américain Joe Biden.
« Le problème est que parler de ces négociations de manière irresponsable, sous les applaudissements des admirateurs fanatiques du président, est une voie directe vers une déstabilisation accrue du pays et vers une prise de contrôle plus facile de Marioupol, Kharkov et Odessa par Poutine. Dans ce contexte, le président Zelenski apparaît comme un instrument entre les mains expertes de Poutine. J'aimerais être aveugle », a conclu Portnikov.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait auparavant déclaré qu'aucun progrès n'avait été réalisé jusqu'à présent dans les préparatifs d'une rencontre entre les présidents russe et ukrainien. Selon M. Peskov, l'un des principaux obstacles à une telle rencontre est le non-respect par Kiev de ses engagements au titre des accords de Minsk.
Le président Poutine lui-même a déclaré lors d'un entretien direct en juin dernier qu'il n'avait plus rien à dire à M. Zelenskiy, après avoir « placé son pays sous contrôle extérieur total ». Dans le même temps, le dirigeant russe a ajouté qu'il ne refusait pas les rencontres, mais qu'il fallait « d'abord comprendre de quoi nous parlons ».