Les maisons sur pilotis vietnamiennes sont populaires dans les journaux occidentaux

Le Daily Mail a publié des expériences mémorables de touristes occidentaux après avoir visité des maisons sur pilotis dans le village de Ha Thanh (commune de Phuong Do) et à Meo Vac, dans la province de Ha Giang.

Ci-dessous, la part de Teresa Levonian Cole dans le Daily Mail :

Le voyage nous a conduit à travers la fertile vallée de la rivière Lo, en passant par des rizières et des champs de maïs, des collines de thé, des jardins de kumquats et de poiriers et des cochons attachés précairement à des motos.

Une femme de 80 ans aux pieds osseux. Photo : Teresa Levonian Cole.

Dans le village de Ha Thanh (ville de Ha Giang), nous avons logé dans une grande maison en bois sur pilotis. L'hôte nous a accueillis avec le sourire, et le personnel, vêtu de costumes traditionnels Tay, nous a offert des verres de vin et de délicieux rouleaux de printemps. Ils nous ont ensuite conduits au salon, 9 marches plus haut.

Je ne m'attendais pas à cela avant d'arriver : la simple maison sur pilotis, ouverte, couverte de 8 000 feuilles de palmier, avait été transformée en un « temple » méditatif, avec des lanternes, des meubles en bambou et une cheminée au milieu de la maison.

La maison sur pilotis est recouverte de 8 000 feuilles de palmier. Photo : Teresa Levonian Cole.

Il n'y avait rien à redire. Deux lits recouverts de soie étaient disposés dans des alcôves ornées de rideaux. Des gerbes de riz étaient décorées dans un coin, et dans le coin opposé se trouvait l'autel ancestral entretenu par Mme Uan. Elle avait environ 80 ans, des jambes osseuses et marchait d'un pas léger.

La vue était paradisiaque. Des montagnes calcaires entourées de rizières chargées de céréales, ondulant au gré du vent.

Ailleurs, trois générations de femmes fendent et rasent le bambou pour tresser des paniers, sous le regard attentif de trois générations d'hommes. Ces hommes ont combattu en 1940, alors que Ha Giang était un foyer de la révolution anti-française. Difficile d'imaginer que tout cela puisse se reproduire aujourd'hui.

Mais la maison sur pilotis hante toujours mes rêves, tout comme l'image de Mme Uan se levant tôt le matin, conduisant les canards à travers le village jusqu'à l'étang. Le lendemain matin, je me réveille au chant des coqs et aux cris des cochons qui réclament de la nourriture chez les voisins. Nous poursuivrons notre route vers le nord, visitant des marchés colorés, de vastes grottes et de petits villages en route vers l'ancienne fumerie d'opium de Meo Vac.

Selon Zing.vn