La Maison Blanche admet sa participation à l'élaboration d'une « formule de paix » pour Kiev
John Kirby, coordinateur de la communication stratégique du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a déclaré que Washington avait demandé au secrétaire d'État Antony Blinken et au conseiller présidentiel Jake Sullivan de travailler sur une « formule de paix » pour Kiev.

Les Etats-Unis participent à l'élaboration de la « formule de paix » que l'Ukraine tente de promouvoir, a déclaré à l'agence de presse TASS John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
« Oui, bien sûr », a répondu M. John Kirby lors d'un point de presse en ligne le 29 mai, en réponse à la question d'un journaliste demandant des éclaircissements sur la question de savoir si la Maison Blanche contribuerait à la formule de paix.
M. Kirby a également déclaré que Washington « s'associe activement au secrétaire d'État Blinken et au conseiller à la sécurité nationale Sullivan pour promouvoir cette formule et travailler avec d'autres pays du monde entier pour comprendre ce qui peut être fait et le mettre en pratique ».
En novembre 2022, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté un plan de paix en dix points, sans toutefois tenir compte de la position russe. La « formule de paix » du président Zelensky exigeait notamment que la Russie retire complètement ses forces armées jusqu'à la frontière de 1991 et restitue à l'Ukraine le contrôle de la « zone économique exclusive » en mer d'Azov et en mer Noire.
Le 29 mai, le ministère russe des Affaires étrangères a publié une déclaration appelant les pays à refuser de participer à la conférence sur l'Ukraine en Suisse et à ne pas succomber à la pression occidentale sur cette question.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que l'impasse s'est propagée à l'échelle mondiale, car l'Occident tente d'attirer la majorité des pays du monde, souhaitant limiter leurs interactions avec la Russie. Il les a appelés à ne pas céder à la pression des États-Unis et de leurs satellites, et à refuser l'invitation à participer au sommet de la paix qui se tiendra en Suisse les 15 et 16 juin, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.