Le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud unissent leurs forces pour des exercices militaires dans un contexte de tensions avec la Corée du Nord
Le 10 décembre, la Force maritime d'autodéfense japonaise a annoncé qu'elle organiserait, avec les États-Unis et la Corée du Sud, un exercice de suivi de missiles de deux jours.
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Soldats américains et sud-coréens. |
Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région au sujet du programme de développement d'armes de la Corée du Nord.
L'exercice, prévu du 11 au 12 décembre, sera le sixième exercice de partage d'informations sur le suivi des missiles balistiques entre les trois pays, a indiqué la source.
Toutefois, la source n'a pas précisé si le système de défense antimissile Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) participerait à l'exercice.
La semaine dernière, les États-Unis et la Corée du Sud ont mené des exercices militaires à grande échelle qui, selon la Corée du Nord, ont fait du déclenchement de la guerre dans la péninsule coréenne un « fait vérifié ».
Cet exercice de grande envergure fait suite au tir d'essai d'un missile balistique intercontinental par Pyongyang le 29 novembre. Le Pentagone a démontré à plusieurs reprises sa puissance militaire après les tests de la Corée du Nord.
Le même jour, un haut responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré que le pays ajouterait 20 organisations nord-coréennes et 12 individus à sa liste de sanctions, dans le cadre des efforts en cours pour couper le financement des programmes nucléaires et de missiles de Pyongyang.
Le responsable a souligné que les nouvelles sanctions devraient couper les flux financiers illicites vers la Corée du Nord et augmenter le risque de faire des affaires avec ces organisations et ces individus.
Les nouvelles sanctions, qui devraient entrer en vigueur le 11 décembre, interviennent alors que la communauté internationale exerce une pression accrue sur la Corée du Nord.
Selon Spoutnik