De nombreux services de l'Éducation et de la Formation à Nghệ An manquent de personnel.
(Baonghean.vn) - En raison d'un manque de personnel, certains services de l'Éducation et de la Formation ont connu des retards dans la mise en œuvre de certaines activités professionnelles depuis la rentrée scolaire. La transmission des rapports d'information entre les services de l'Éducation et de la Formation aux échelons concernés est également retardée.
Chaque localité fait les choses différemment.
D'après l'enquête du journaliste, à la mi-décembre 2023, certaines localités comme la ville de Cua Lo, la ville de Thai Hoa, le district d'Anh Son et Dien Chau ont temporairement cessé d'accorder des indemnités aux fonctionnaires détachés du ministère de l'Éducation et de la Formation.
Dans ces localités, les enseignants détachés ne perçoivent plus aucune indemnité, y compris les primes de prévoyance, d'ancienneté et de service public. Par ailleurs, certains districts, tels que Nghi Loc, Yen Thanh et Con Cuong, ont temporairement suspendu le versement des primes de prévoyance aux enseignants. Les districts de Nghi Loc, Dien Chau et Yen Thanh ont également mis à disposition des documents permettant de percevoir les indemnités ; les districts de Nam Dan et Con Cuong n'ont plus recours au détachement de fonctionnaires.
Parallèlement, des localités comme les districts de Quynh Luu et de Do Luong ont adressé des documents au Comité populaire provincial et aux services et antennes compétents, proposant de ne pas percevoir les indemnités versées et de maintenir le système de détachement et de versement des indemnités comme les années précédentes. Voici le contenu de ce document :Le journal Nghe An a publié une série d'articles reflétant cette situation.

D'après les recherches du journaliste, la province de Nghệ An, comme de nombreuses autres provinces du pays, a jusqu'à présent affecté des fonctionnaires et des agents publics au sein du Département de l'Éducation et de la Formation. Le 9 septembre 2002, le Comité d'organisation gouvernementale (désormais Ministère de l'Intérieur) et le Département de l'Éducation et de la Formation ont publié l'Instruction n° 1013. Cette instruction stipule que le Département de l'Éducation et de la Formation de chaque district, ville et commune doit pourvoir de 5 à 7 postes de cadres de l'État (fonctionnaires) parmi les postes disponibles au sein des Conseils populaires et des Comités populaires de district. Chaque Département de l'Éducation et de la Formation se voit attribuer annuellement de 8 à 10 agents, ce qui porte l'effectif total de chaque Département à 15 à 17 fonctionnaires et agents publics.
Le 2 décembre 2011, le ministère de l'Éducation et de la Formation a publié une circulaire officielle relative à la mise en œuvre du décret 115/2010/ND-CP du gouvernement et de la circulaire conjointe n° 47/2011/TTLT-BGD&DT-BNV du ministère de l'Éducation et de la Formation et du ministère de l'Intérieur. Cette circulaire fixait à 18 le nombre minimum d'agents requis pour chaque direction de l'Éducation et de la Formation, par poste. Or, dans les faits, chaque direction de l'Éducation et de la Formation ne compte que 2 à 6 fonctionnaires. Les conseils populaires et les comités populaires de district, quant à eux, emploient en moyenne 70 à 90 personnes. Il est donc impossible de mobiliser 18 agents pour chaque direction de l'Éducation et de la Formation dans le contexte actuel. Afin de permettre à ces directions de mener à bien leurs missions, les comités populaires de district ont mobilisé entre 13 et 15 agents des écoles pour y travailler.
Le 15 avril 2012, le gouvernement a publié le décret n° 34/2012/ND-CP réglementant le régime d'indemnités de service public (25 %) pour les fonctionnaires ; les fonctionnaires transférés au ministère de l'Éducation et de la Formation ne sont pas éligibles aux indemnités de service public et, bien qu'ils conservent le titre professionnel d'enseignant, ils n'ont pas droit aux indemnités d'enseignant (indemnités préférentielles, indemnités d'ancienneté), ce qui conduit ces fonctionnaires à souhaiter retourner travailler dans les écoles pour bénéficier des régimes d'indemnités.
Dans ce contexte, en application de l'article 36 de la loi sur la fonction publique, le ministère de l'Intérieur – ministère de l'Éducation et de la Formation a conseillé au Comité populaire provincial de publier la circulaire officielle n° 6612/UBND-TH du 24 septembre 2012 relative aux effectifs du ministère de l'Éducation et de la Formation, demandant au Comité populaire de district d'élaborer un projet visant à déterminer la structure et les postes du Conseil populaire et du Comité populaire de district, en réservant les postes vacants ou occupés par des fonctionnaires retraités ou mutés en vue d'un éventuel transfert d'effectifs au ministère de l'Éducation et de la Formation, pour un minimum de 9 postes de fonctionnaires.
Outre les effectifs permanents de la fonction publique, le Département de l'Éducation et de la Formation accueille de 4 à 8 agents détachés des établissements scolaires du district. Ces agents sont affectés et encadrés par le chef du Département de l'Éducation et de la Formation. En plus de leurs fonctions habituelles, ils interviennent directement comme formateurs, dispensent des formations professionnelles au personnel du secteur de l'Éducation et de la Formation, participent à l'encadrement des élèves brillants ou surdoués, ou encore dispensent des cours dans des établissements scolaires partenaires. Ils perçoivent le traitement et les indemnités applicables aux enseignants (titulaires du titre d'enseignant) des établissements scolaires. Leur nombre est intégré à l'effectif total du Département de l'Éducation et de la Formation au niveau du district.
La mise en œuvre du détachement de fonctionnaires conformément aux directives de la circulaire officielle n° 6612/UBND-TH du 24 septembre 2012 a assuré le régime des employés, contribuant à stabiliser et à améliorer la qualité des fonctionnaires travaillant au sein du Département de l'éducation et de la formation.
En outre, le 30 août 2019, le Comité populaire de la province de Nghe An a publié la Directive n° 15 relative à la mise en œuvre des tâches pour l'année scolaire 2019-2020, ordonnant en conséquence : « Attribuer des postes aux dirigeants et spécialistes du Département de l'éducation et de la formation disposant d'un personnel suffisant ; dans les endroits où il est impossible d'attribuer des postes, autoriser le transfert des directeurs et des enseignants des établissements d'enseignement affiliés pour travailler au Département de l'éducation et de la formation et bénéficier du régime de travail des écoles de la zone centrale ».

Les travaux au ministère de l'Éducation et de la Formation sont retardés.
Dans le dernier rapport adressé au Comité populaire provincial, le directeur du Département de l'éducation et de la formation a indiqué que les fonctionnaires détachés auprès de son département sont des enseignants et participent à l'enseignement, mais que les collectivités locales ne leur versent pas l'indemnité prévue à cet effet, contrairement à la réglementation. « S'ils n'ont pas droit au régime des enseignants, qui leur versera l'équivalent de l'indemnité de fonctionnaire (alors qu'ils exercent des fonctions au sein du Département de l'éducation et de la formation) ? La suppression de ce régime aura des conséquences sur leur emploi, puisqu'ils sont enseignants, sur leur progression de carrière et sur la mise en œuvre de la nouvelle grille salariale prévue pour 2024 », a-t-il déclaré.
Selon M. Thai Van Thanh, directeur du Département de l'Éducation et de la Formation, les fonctionnaires de carrière de ce département sont d'excellents gestionnaires, enseignants et employés, possédant une expérience et des compétences professionnelles et techniques solides au sein des établissements scolaires. L'absence d'indemnités à leur égard engendrerait des inégalités au sein de la fonction publique et parmi les agents du Département de l'Éducation et de la Formation. Inquiets pour leur avenir professionnel, de nombreux fonctionnaires détachés ont sollicité leur réintégration dans leur établissement d'origine, au poste qu'ils occupaient avant leur détachement. Le Département de l'Éducation et de la Formation souffre ainsi d'une pénurie de personnel, ce qui nuit à la gestion et à l'encadrement professionnel nécessaires pour répondre aux exigences d'innovation et d'amélioration de la qualité de l'éducation. Face aux impératifs d'une innovation éducative globale, les tâches confiées au Département de l'Éducation et de la Formation sont de plus en plus nombreuses et complexes. De plus, la nature spécifique du travail du secteur de l'Éducation et de la Formation, la gestion d'un vaste territoire, le grand nombre d'écoles et de classes (plus de 1 500 unités scolaires et 1 170 écoles indépendantes), de nombreux établissements d'enseignement dans des zones reculées, font que la mise en œuvre des tâches d'orientation, d'inspection, d'examen, de formation professionnelle, de thématiques... du ministère de l'Éducation et de la Formation auprès des établissements d'enseignement nécessite réellement davantage de ressources humaines.
En raison d'un manque de personnel, certains services de l'Éducation et de la Formation ont connu des retards dans la mise en œuvre de certaines activités professionnelles depuis le début de l'année scolaire. Les échanges d'informations entre les services de l'Éducation et de la Formation, destinés aux échelons concernés, ont également été marqués par des retards et des irrégularités.

En fait, à l'échelle nationale, mis à part un certain nombre de localités qui ont mobilisé le nombre minimum de fonctionnaires (le reste étant attribué au chef du département de l'Éducation et de la Formation pour mobiliser temporairement l'équipe centrale), la plupart des autres ont mis en œuvre la mobilisation des fonctionnaires (travaillant à la fois au sein du département de l'Éducation et de la Formation et dans les établissements d'enseignement pour bénéficier pleinement du régime des enseignants), aucune province n'a publié de résolution distincte sur cette politique.
Conformément à la réglementation en vigueur, le ministère de l'Éducation et de la Formation propose d'affecter 12 à 15 fonctionnaires à chaque service. Afin de constituer une masse salariale, il est recommandé que le président du comité populaire de district réserve les postes vacants de fonctionnaires aux services de l'Éducation et de la Formation.
Selon le directeur du Département de l'Éducation et de la Formation, dans l'immédiat, en raison de la pénurie de fonctionnaires et pendant la phase de préparation de la mise en œuvre du nouveau régime salarial, le Département de l'Éducation et de la Formation propose de poursuivre l'application du régime conformément à la circulaire officielle n° 6612/UBND-TH du 24 septembre 2012 et à la directive n° 15/CT.UBND du 30 août 2019 du Comité populaire provincial : les comités populaires de district mobilisent les directeurs et les enseignants des établissements d'enseignement affiliés pour travailler au sein du Département de l'Éducation et de la Formation et bénéficier du régime de travail des enseignants des écoles de la zone centrale ; les fonctionnaires du Département de l'Éducation et de la Formation interviennent directement comme formateurs dans les classes de formation, dispensent des formations professionnelles aux fonctionnaires du secteur de l'Éducation et de la Formation, participent à l'encadrement des élèves brillants ou surdoués, ou encore dispensent des cours dans les établissements d'enseignement affiliés ; un examen est prévu afin d'éviter le cumul d'avantages déjà perçus par les fonctionnaires conformément à la réglementation.


