Politiques exceptionnelles en vigueur à partir de janvier 2019

Thang Quang DNUM_DAZBCZCABI 07:01

De nombreux comportements interdits dans le cyberespace, l'augmentation des salaires minimums régionaux, l'accord CPTPP... sont des politiques appliquées à partir du 1er janvier 2019.

Salaire minimum régional

Le décret n° 157/2018/ND-CP du gouvernement réglementant le salaire minimum régional à partir de 2019 entrera en vigueur à compter du 1er janvier. En conséquence, les employés travaillant sous contrat de travail recevront un salaire minimum plus élevé de 160 000 à 200 000 VND selon la région.

Les travailleurs travaillant dans les entreprises de la région I (principalement les districts de Hanoi, Hai Phong, Ho Chi Minh Ville, Dong Nai, Binh Duong...) sont soumis au nouveau salaire minimum de 4,18 millions de VND/mois, soit une augmentation de 200 000 VND.

Les travailleurs de la région II perçoivent un salaire minimum de 3,71 millions de VND, soit une augmentation de 180 000 VND par mois. Dans la région III, les travailleurs perçoivent une augmentation de 160 000 VND par mois, soit 3,25 millions de VND ; et dans la région IV, ce montant passe à 2,92 millions de VND.

Le salaire minimum régional a augmenté à compter du 1er janvier 2019. Photo :Quang Thang.

La zone d'application du salaire minimum régional est réglementée selon les unités administratives aux niveaux du district, de la ville et de la ville provinciale.Les entreprises opérant dans une zone déterminée doivent appliquer le salaire minimum régional prescrit pour cette zone.

Les entreprises ayant des succursales opérant dans des zones où les salaires minimums régionaux sont différents doivent appliquer le salaire minimum régional pour chaque succursale de cette zone.

DLes entreprises opérant dans des parcs industriels et des zones franches d’exportation situées dans des zones où les salaires minimums sont différents appliqueront le salaire minimum régional le plus élevé.

Les plaintes anonymes ne seront pas traitées.

À partir du 1er janvier,La loi de 2018 sur la dénonciation (remplaçant celle de 2011) est officiellement entrée en vigueur. Composée de 9 chapitres et 67 articles, elle comporte plusieurs nouveautés notables.

L'article 24, clause 3, stipule que les dénonciations ne relevant pas de la compétence du tribunal ne seront pas traitées si la dénonciation est envoyée simultanément à plusieurs endroits.

La loi sur la dénonciation (modifiée) a été adoptée par l'Assemblée nationale le 12 juin 2018. Photo :Armée Ming.

Dans le cas où il existe des organisations et des individus ayant l'autorité de résoudre ou ayant donné des instructions, mais que le dénonciateur envoie quand même la dénonciation à un endroit sans l'autorité de résoudre, l'endroit qui reçoit la dénonciation ne la traitera pas.

L'article 25, clause 1, stipule que lorsque des informations contenant des dénonciations sont reçues mais que le nom complet et l'adresse du dénonciateur sont inconnus ou que le dénonciateur ne peut être identifié ou que le nom complet d'une autre personne est utilisé pour faire la dénonciation, l'agence, l'organisation ou l'individu compétent ne doit pas les traiter.

Mais si l'information a un contenu de dénonciation clair, avec des documents et des preuves spécifiques, le lieu de réception l'inspectera et la vérifiera selon son autorité ou la transférera à un lieu compétent pour inspection et vérification afin de servir le travail de gestion.

Le délai de traitement des plaintes est de 30 jours maximum à compter de la date de réception de la plainte (60 jours sous l'ancienne loi). Dans les cas complexes, le délai de traitement des plaintes peut être prolongé une fois, sans dépasser 30 jours. Dans les cas particulièrement complexes, le délai de traitement des plaintes peut être prolongé deux fois, sans dépasser 30 jours à chaque fois.

De nombreux actes sont interdits dans le cyberespace

En vigueur depuis le 1er janvier, la loi sur la cybersécurité, composée de 7 chapitres et de 43 articles, réglemente les activités visant à protéger la sécurité nationale et à assurer l'ordre social et la sécurité dans le cyberespace ; ainsi que les responsabilités des agences, organisations et individus concernés.

Il est à noter que six groupes de comportements sont strictement interdits dans le cyberespace, notamment :

1. Utiliser le cyberespace, les technologies de l’information et les moyens électroniques pour violer la sécurité nationale, l’ordre social et la sûreté ; mener des activités anti-étatiques ; déformer l’histoire, insulter la religion, discriminer en fonction du sexe ou de la race ; inciter aux émeutes, perturber la sécurité et troubler l’ordre public.

Six groupes de comportements interdits en ligne. Photo :Ami.

Fournir de fausses informations, insulter, diffamer, violer l'ordre de gestion économique, la prostitution, les maux sociaux, la traite des êtres humains et inciter, séduire et inciter autrui à commettre des crimes.

2. Mener une cyberguerre, des cyberattaques, du cyberterrorisme, du cyberespionnage, de la cybercriminalité ; provoquer des incidents, attaquer, infiltrer, prendre le contrôle, déformer, interrompre, arrêter, paralyser ou détruire des systèmes d’information importants liés à la sécurité nationale.

3. Produire, utiliser des outils, des moyens, des logiciels ou commettre des actes qui entravent ou perturbent le fonctionnement des réseaux informatiques ou des réseaux de télécommunications ; diffuser des programmes informatiques qui nuisent au fonctionnement des réseaux informatiques, des réseaux de télécommunications ou des appareils électroniques ; accéder illégalement aux réseaux informatiques, aux réseaux de télécommunications ou aux appareils électroniques d'autrui.

4. Résister ou entraver les activités des forces de cybersécurité ; attaquer ou désactiver illégalement les mesures de cybersécurité.

5. Profiter ou abuser des activités de cybersécurité pour porter atteinte à la souveraineté nationale, aux intérêts, à la sécurité, à l’ordre social et à la sûreté, aux droits et intérêts légitimes des organisations et des individus, ou pour un gain personnel.

6. Autres actes utilisant le cyberespace pour porter atteinte à la sécurité nationale, à l’ordre et à la sûreté sociaux, aux droits et intérêts légitimes des organisations et des individus, ou pour violer les dispositions de la présente loi.

L'article 9 de la loi prévoit également le traitement des violations de la cybersécurité. Plus précisément, toute personne contrevenant aux dispositions de cette loi s'expose, selon la nature et la gravité de l'infraction, à des sanctions disciplinaires, administratives ou pénales. En cas de dommage, une indemnisation doit être versée conformément aux dispositions légales.

Supprimer près de 100 lignes fiscales

L’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), ratifié par l’Assemblée nationale le 12 novembre 2018, entrera en vigueur à compter du 14 janvier 2019.

L'accord PTPGP contribue à améliorer l'environnement des affaires. Photo :Hoàng Hièp.

Avant le Vietnam, les six pays ayant ratifié le CPTPP étaient le Mexique, le Japon, Singapour, la Nouvelle-Zélande, le Canada et l'Australie. L'accord est entré en vigueur pour ces six pays le 30 décembre 2018.

Le Vietnam s'engage à réduire de près de 100 % les lignes fiscales ; s'engage dans les activités de marchés publics ; s'engage dans le secteur des entreprises publiques ; s'engage à permettre aux travailleurs de créer des organisations de travailleurs qui ne sont pas nécessairement affiliées à la Confédération générale du travail du Vietnam ; s'engage sur les questions environnementales, le commerce électronique...

Le Vietnam modifiera un certain nombre de lois et de décrets au cours du processus de révision juridique pour se conformer aux dispositions du CPTPP, en appliquant directement de nombreux engagements, notamment dans les domaines de l’ouverture des services et de l’investissement.

La réforme institutionnelle contribue à améliorer l'environnement des affaires, à maintenir et à accroître les investissements étrangers et nationaux, à se concentrer sur les produits d'exportation pour profiter du marché du CPTPP, à contribuer à améliorer le niveau et la compétitivité des produits vietnamiens ; d'autre part, à attirer les investissements à haut contenu technologique.

Les entreprises exportatrices et importatrices du CPTPP seront exonérées d'impôts, ce qui contribuera à réorienter la chaîne d'approvisionnement et permettra aux entreprises vietnamiennes de participer. Concernant les exportations, des avantages seront également à prévoir, notamment en provenance de marchés non signataires d'ALE, comme le Canada, le Mexique, le Pérou et même le marché japonais.

En outre, de nombreuses lois et décrets sont également entrés en vigueur à partir de janvier, tels que : la loi sur la défense nationale, la loi sur l'éducation physique et les sports, la loi modifiant un certain nombre de lois relatives à la planification, le décret détaillant les réglementations relatives à la mise en œuvre des réglementations de la démocratie de base sur le lieu de travail...

Que interdit la loi sur la cybersécurité aux internautes ?La loi sur la cybersécurité stipule spécifiquement les actes interdits aux utilisateurs d’Internet, notamment la diffamation, l’humiliation et les fausses informations sur les réseaux sociaux.
    Selon news.zing.vn
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