M. Lee Kuan Yew et 4 idées éducatives « offertes » au Vietnam
Lors de la visite de M. Lee Kuan Yew au Vietnam en 2007, de nombreuses idées importantes sur l’éducation spécialisée ont été évoquées.
Lors de son retour au Vietnam en janvier 2007, l'ancien Premier ministre singapourien Lee Kuan Yew a affirmé au président Nguyen Minh Triet : « Si nous gagnons la course à l'éducation, nous gagnerons le développement économique. »
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M. Lee Kuan Yew a « donné » 4 idées éducatives au Vietnam |
1. Il faut savoir garder les gens talentueux
À la fin des années 1970, environ 5 % de la population instruite de Singapour a quitté le pays. La pénurie de talents s'est aggravée lorsque les pays occidentaux ont modifié leurs politiques d'immigration pour accueillir les immigrants asiatiques.
Alors que les dirigeants de certains pays de la région semblaient à l’époque satisfaits, pensant que le phénomène de fuite des cerveaux était en réalité une « hémorragie de troubles », M. Lee Kuan Yew a vigoureusement mis en œuvre une politique visant à retenir les talents nationaux et à attirer les ressources étrangères pour les emplois dont l’économie avait besoin.
Il a créé deux comités. L'un était chargé d'aider les talents à trouver un emploi, et l'autre de les intégrer dans la société. Ce comité s'efforçait de recruter les meilleurs candidats dès leur plus jeune âge, en leur proposant des emplois avant même l'obtention de leur diplôme.
Il a également créé deux agences pour attirer les talents indiens et d'autres pays de la région. Afin de « fidéliser » les personnes qualifiées et d'attirer davantage de ressources humaines compétentes de l'étranger, son gouvernement a également aboli la réglementation interdisant aux citoyennes singapouriennes de faire venir des candidats étrangers pour immigrer.
« Si nous ne comblons pas ce manque de talents étrangers, nous ne pourrons pas permettre au pays d'atteindre le sommet. Ils représentent les mégaoctets supplémentaires de l'ordinateur de Singapour. »
C’est une leçon extrêmement importante pour l’éducation vietnamienne lorsqu’elle rejoindra l’OMC.
2. Anglais : La clé pour éviter de prendre du retard
Comment ne pas se laisser distancer ? Il n'y a qu'une seule réponse : maîtriser l'anglais. Les écoles singapouriennes utilisent l'anglais comme langue obligatoire. Pour le gouvernement singapourien, choisir l'anglais comme langue de travail permet de prévenir les conflits ethniques et de se constituer un avantage concurrentiel.
Pour « obtenir un avantage concurrentiel », selon M. Lee Kuan Yew, il est nécessaire de poursuivre avec persévérance la politique « multi-voix, une seule langue » visant à introduire l'anglais dans les écoles. « Aujourd'hui, Singapour bénéficie d'un avantage considérable grâce à cela. La mise en œuvre de cette réglementation représente pour Singapour une récompense inattendue. »
Selon lui, « les universités vietnamiennes devraient disposer de manuels d'anglais dans des domaines importants comme l'ingénierie et la technologie… car si elles n'utilisent que des manuels vietnamiens, elles seront certainement à la traîne. Si tous les étudiants vietnamiens du futur ne peuvent pas écouter et parler couramment l'anglais, le simple fait de savoir lire sera déjà un retard. »
3. L’éducation ne peut être que excessive, et non déficiente.
M. Ly a clairement exprimé son point de vue sur l'éducation : « Il faut toujours former pour avoir un surplus, et non une pénurie. Si nous calculons une formation insuffisante, nous ne pourrons pas répondre à la demande du marché. »
Pour illustrer cela, il a cité l'exemple suivant : la Malaisie est actuellement confrontée à la stagnation, car les industries traditionnelles ne se développent plus, tandis que les besoins des nouvelles industries ne sont pas pleinement satisfaits. Et la Malaisie paie le prix de son manque de formation.
4. Nourrissons l’ambition des étudiants
Si on me demande conseil, je pense que le gouvernement vietnamien devrait envoyer des étudiants du Nord, de Hanoï, de Hai Phong… au Sud pour apprendre à gagner de l'argent et à faire des affaires. C'est un bon moyen de se forger une ambition. Et inversement, il faudrait trouver l'élite de Hô-Chi-Minh-Ville pour la « transplanter » dans les universités du Nord, à Hanoï.
M. Ly a donné des conseils sur l'enseignement universitaire vietnamien. Selon lui, quel que soit le métier qu'ils exercent, qu'il s'agisse de médecin ou d'ingénieur, les étudiants doivent être parfaitement formés et dotés des compétences nécessaires pour travailler.
En commentant les étudiants vietnamiens, M. Lee Kuan Yew n'a pas ménagé ses éloges pour les étudiants « travailleurs et diligents », qui « sont toujours les meilleurs étudiants » dans les universités singapouriennes lorsqu'ils viennent ici pour participer à des programmes de formation avec des bourses ou des programmes d'études à l'étranger autofinancés.
Selon baogiaothong.vn
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