M. Trump a appelé pour féliciter le président de la Turquie

April 18, 2017 18:25

Le président américain Donald Trump a félicité le président turc Tayyip Erdogan après sa victoire au référendum visant à accroître ses pouvoirs.

Tổng thống Thổ Nhĩ Kỳ Tayyip Erdogan trong một phát biểu vận động cho cuộc trưng cầu sửa đổi Hiến pháp - Ảnh: Reuters
Le président turc, Tayyip Erdogan, lors d'un discours de campagne pour le référendum constitutionnel. Photo : Reuters

Cet appel a été lancé le 17 avril (heure américaine), dans un contexte de protestations des partis d'opposition et des observateurs internationaux contre le référendum turc. Les critiques dénoncent depuis longtemps la politique autoritaire d'Erdogan, l'accusent de violations des droits humains et souhaitent désormais accroître son pouvoir.

C'est pourquoi l'agence de presse AP a même déclaré que cette décision avait encore plus associé M. Trump à l'image d'un dirigeant aux tendances de plus en plus dictatoriales.

Plus de 80 % des 55 millions d’électeurs turcs ont participé au référendum.

Le décompte préliminaire du 16 avril a montré que 51,4 % des électeurs ont approuvé le projet de modification de la Constitution. Par conséquent, s'ils l'approuvent, M. Erdogan et ses successeurs auront le droit de nommer les ministres et les responsables du gouvernement, de nommer la moitié des membres de la plus haute instance judiciaire du pays, de promulguer des décrets et de déclarer l'état d'urgence.

Selon l'AP, cette réforme devrait permettre à M. Erdogan, 63 ans, de rester au pouvoir jusqu'en 2029.

Face au scepticisme suscité par M. Erdogan, les pays occidentaux souhaitent surveiller de près le référendum pour s’assurer que les Turcs ont « exprimé leur volonté démocratique » dans les urnes.

Le 17 avril également, le porte-parole du département d'Etat américain, Mark Toner, a réitéré les inquiétudes de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), appelant à observer les développements « inhabituels » le jour du vote, ainsi que les « conditions de jeu inéquitables » dans la campagne référendaire.

Một cuộc vận động chống thay đổi hiến pháp ở Istanbul, Thổ Nhĩ Kỳ, hôm 17/4 - Ảnh: AFP
Une campagne contre les changements constitutionnels à Istanbul, en Turquie, le 17 avril - Photo : AFP

Entre-temps, le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a déclaré que les États-Unis souhaitaient qu'une commission internationale examine les résultats du référendum turc. Il a ajouté : « Ils ont le droit d'organiser un vote et leur peuple a le droit d'y participer. Avant d'aborder leur système de gouvernement, laissons ces commissions (internationales) examiner le référendum. »

En Allemagne, où vivent et votent quelque 4 millions de citoyens turcs, les autorités berlinoises affirment que tout dépend de la manière dont M. Erdogan parviendra à guérir les divisions créées par le référendum.

L'agence de presse Reuters a cité la chancelière allemande Angela Merkel qui a déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le vice-chancelier Sigmar Gabriel : « Le référendum, avec son résultat serré, montre à quel point la société turque est divisée, et cela signifie une énorme responsabilité pour les dirigeants turcs, ainsi que pour le président Erdogan en particulier. »

Selon Tuoi Tre

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