La Palestine condamne la menace de Trump de réduire l'aide, la qualifiant de « chantage »
La Palestine affirme que Jérusalem n'est « pas à vendre » après que Trump a menacé de couper l'aide annuelle pour forcer les dirigeants du pays à la table des négociations.
Le président palestinien Mahmoud Abbas. Photo :AFP. |
« Jérusalem est la capitale éternelle de l'État palestinien, elle n'est pas à vendre pour de l'or ou des milliards de dollars », a déclaré Nabil Abu Rudeina, porte-parole du président palestinien.AFPAujourd'hui, en référence à la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël le 6 décembre.
Suite à la décision américaine, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les États-Unis n'avaient plus aucun rôle à jouer dans le processus de paix au Moyen-Orient.
« Nous ne sommes pas contre les négociations, mais ce processus doit être basé sur le droit international et les résolutions qui ont reconnu un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale », a ajouté Abu Rudeina.
Hanan Ashrawi, haut responsable palestinien, a déclaré dans un communiqué que « nous ne nous laisserons pas faire de chantage ».
Le président Trump a déclaré le 2 janvier que les États-Unis « dépensent des centaines de millions de dollars par an pour la Palestine mais ne reçoivent ni gratitude ni respect ».« Les Palestiniens ne sont plus disposés à négocier la paix, pourquoi devrions-nous leur verser d'énormes sommes à l'avenir ? », a écrit M. Trump sur Twitter.
Les États-Unis fournissent depuis longtemps à l'Autorité palestinienne une grande partie de son budget et de son soutien à la sécurité. Ils consacrent également 304 millions de dollars aux programmes des Nations Unies en Cisjordanie et à Gaza. De nombreux experts et analystes affirment que ces programmes contribuent au maintien de la stabilité dans les territoires palestiniens.