Les Philippines ont officiellement notifié aux Nations Unies leur intention de se retirer de la CPI.

Nhat Minh March 16, 2018 18:27

(Baonghean.vn) - Après plusieurs jours de planification, les Philippines ont envoyé une notification officielle aux Nations Unies concernant leur retrait du traité établissant la Cour pénale internationale (CPI), un mois seulement après que l'agence a commencé à enquêter sur la guerre du président Duterte contre la drogue.

Les Philippines ont annoncé le 16 mars avoir envoyé une notification officielle aux Nations Unies concernant leur retrait du traité établissant la Cour pénale internationale (CPI).

Tổng thống Philippines
Le président Duterte a officiellement envoyé un avis à l’ONU concernant son retrait de la CPI.

Plus précisément, dans une lettre adressée aux Nations Unies (l'organisme qui supervise les accords ayant institué la CPI), les Philippines ont annoncé leur décision de quitter la Cour. La lettre précisait : « Cette décision de se retirer témoigne de la ferme position des Philippines contre ceux qui cherchent à politiser et à instrumentaliser les droits humains. »

Quelques jours plus tôt, M. Duterte avait annoncé le retrait des Philippines de la CPI à l'issue de l'enquête préliminaire ouverte le mois dernier par la CPI sur ses allégations de crimes contre l'humanité commis durant sa sanglante guerre contre la drogue qui a duré 19 mois dans le pays. Dans sa déclaration, le dirigeant philippin a affirmé que le retrait de la CPI était motivé par les attaques infondées, sans précédent et excessives de la part de responsables des Nations Unies. Le président Duterte a souligné que la recherche de preuves par les procureurs de la CPI pour le condamner avait gravement violé la présomption d'innocence. Il est notoire que le porte-parole et l'avocat du président Duterte ont tous deux insisté sur le fait que les actions de la CPI s'inscrivaient dans le plan de ses ennemis contre M. Duterte.

Peu après le lancement par la CPI de son enquête sur la guerre antidrogue de Duterte, le 9 février, de nombreux médias occidentaux ont rapporté que, depuis son arrivée au pouvoir mi-2016, la police philippine avait déclaré avoir tué plus de 4 100 trafiquants de drogue présumés qui avaient résisté à leur arrestation. Cependant, selon des groupes de défense des droits humains et des gouvernements occidentaux, le bilan réel s'élève à plus de 12 000 personnes, pour la plupart des civils innocents. La guerre antidrogue de Duterte a été critiquée par de nombreux pays et organisations de défense des droits humains. Interrogé à ce sujet, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad al-Hussein, a critiqué le dirigeant philippin pour avoir subi une évaluation psychiatrique en raison de sa guerre antidrogue.

Selon le règlement de la CPI, la décision de se retirer de cette agence prendra effet un an après la date de réception de la déclaration de l'État membre. Si la décision de M. Duterte de se retirer est effective, les Philippines perdront leur qualité de membre après le 14 mars 2019. Toutefois, pendant cette période, les enquêtes de la CPI continueront de se dérouler normalement.

Selon (Selon le Guardian)
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