Nghe An, chef adjoint de la délégation de l'Assemblée nationale : Il faut ajouter le délai d'exécution pour les condamnés à mort.

Prêt Thanh May 22, 2019 19:12

(Baonghean.vn) – Concernant l’exécution de la peine de mort, les délégués ont proposé d’allonger le délai de détention provisoire des condamnés. En effet, nombre d’entre eux sont actuellement détenus trop longtemps dans l’attente de la décision du Président quant à l’acceptation ou non de leur demande de grâce.

Đại biểu Trần Văn Mão phát biểu tại nghị trường. Ảnh: Thanh Loan
Le député Tran Van Mao prend la parole au Parlement. Photo : Thanh Loan

Donnant son avis sur le projet de loi sur l'exécution des peines pénales, le délégué Tran Van Mao, délégué à l'Assemblée nationale de la province de Nghe An, a approuvé la disposition de l'article 33 du projet de loi selon laquelle « les prisons peuvent se coordonner avec des entreprises, des particuliers ou des organisations pour fournir du travail aux détenus à l'intérieur et à l'extérieur des prisons ».

Selon le délégué, l'article 33 garantit les droits et obligations des travailleurs conformément à la Constitution de 2013, aux traités internationaux relatifs aux droits de l'homme, notamment en matière de droits du travail, au Code du travail, au Code pénal et aux autres lois pertinentes. Il témoigne d'une approche novatrice en matière de réinsertion des détenus en milieu carcéral et crée les conditions permettant leur participation au travail, en fonction des réalités et des capacités des établissements pénitentiaires. De plus, il assure des revenus supplémentaires, allège la charge budgétaire de l'État consacrée à la réinsertion des détenus, favorise leur intégration, leur réinsertion sociale, l'exécution de leur peine dans de bonnes conditions et leur retour rapide auprès de leurs familles.

Toutefois, le délégué Tran Van Mao a exprimé des inquiétudes quant à la faisabilité et au risque d'instabilité de la gestion des détenus purgeant leur peine. La présence de ces détenus garantit la mise en œuvre concrète de l'objectif de la peine (l'éducation des criminels). Pour les détenus, cette éducation prend diverses formes, notamment le travail forcé. Ainsi, le travail forcé est une mesure éducative et non un moyen de fournir aux détenus des biens matériels pour améliorer leur sort.

Deuxièmement, concernant le travail visant à assurer la sécurité et à maintenir l'ordre : une difficulté et un problème majeur qui persiste aujourd'hui dans l'exécution des peines de prison dans les établissements pénitentiaires est la situation des détenus qui violent la discipline carcérale, introduisent des objets interdits dans l'établissement de détention, se battent et s'évadent.

Le rapport annuel du gouvernement sur l'exécution des peines, présenté à l'Assemblée nationale, indique que l'État alloue chaque année des fonds à l'équipement technique des établissements pénitentiaires. Si le nombre d'objets interdits introduits en prison par les détenus a diminué au fil des ans, la situation demeure complexe. Par conséquent, l'organisation du travail des détenus hors de l'enceinte carcérale pose des problèmes de sécurité et de maintien de l'ordre, ainsi que la nécessité d'empêcher l'introduction d'objets interdits (drogues, téléphones portables, etc.). Si l'État allouait des fonds à l'équipement des installations de production liées aux prisons pour le travail des détenus, cela s'avérerait très difficile à mettre en œuvre, car le coût de l'investissement serait disproportionné par rapport aux gains d'efficacité obtenus.

Concernant l'exécution de la peine de mort, le délégué a proposé d'allonger le délai de détention provisoire des condamnés. En effet, nombre d'entre eux sont actuellement détenus trop longtemps, dans l'attente de la décision du Président concernant leur demande de grâce. Selon le rapport explicatif de la Commission permanente de l'Assemblée nationale, les difficultés d'exécution sont dues à une organisation inadéquate. Si l'article 367 de la loi sur l'exécution des peines prévoit des délais pour l'examen des dossiers, la décision en cas d'appel, le nouveau procès, la révision et le recours, l'application de ces délais est excessivement longue, faute de texte législatif fixant un délai pour l'examen des demandes de grâce par le Président.

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