Prévention du gaspillage : Signaux positifs
Revenons sur le travail anticorruption mené ces dernières années et une évidence s'imposera. Je suis convaincu que lorsque le chef de l'État s'y intéresse et donne des directives directes, tout le système participe activement à l'élimination du gaspillage. C'est un signal positif.

Nhat Lan• 25 novembre 2024
NAu début du mois de novembre 2024, de nombreux réseaux sociaux et pages Facebook personnelles ont publié avec enthousiasme des informations sur la réunion du Comité directeur central sur la prévention et la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité, qui s'est tenue le 30 octobre 2024, en lien avec la directive du secrétaire général To Lam « considérant que la prévention et la lutte contre le gaspillage ont une place équivalente à celle de la prévention et de la lutte contre la corruption et la négativité ».
Un collègue plus âgé a également partagé son opinion sur ce sujet sur sa page Facebook personnelle. Interrogé, il a confié : « Les propos du Secrétaire général sur l’état des déchets sont très justes. Les déchets causent bien plus de tort au pays que la corruption, et ils sont omniprésents… ».

Il a ouvert l'article pour que je puisse le lire.Le secrétaire général a présidé une réunion du Comité directeur central sur la prévention et la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité.« Sur le site web de la Commission centrale d’inspection, le 30 octobre 2024. Selon cet article, lors de son discours à cette occasion, le secrétaire général a déclaré : « Le gaspillage est un problème majeur, d’une ampleur considérable, et ses conséquences sont bien plus graves que celles de la corruption et de la malveillance ; de nombreuses politiques et solutions ont été mises en place, mais sans succès. » Il a également souligné l’importance de poursuivre les efforts de prévention et de lutte contre la corruption et la malveillance, tout en accordant une importance égale à la prévention et à la lutte contre le gaspillage. »
Par le passé, de nombreuses politiques et solutions ont été mises en œuvre pour prévenir et lutter contre le gaspillage. À titre d'exemple, le 11 octobre 2022, la délégation de surveillance de l'Assemblée nationale a publié le rapport n° 330/BC-DGS sur les résultats du suivi de la mise en œuvre des politiques et lois relatives à la frugalité et à la lutte contre le gaspillage durant la période 2016-2021. Puis, le 15 novembre 2022, l'Assemblée nationale a adopté la résolution n° 74/2022/QH15 afin de promouvoir la mise en œuvre de ces politiques et lois.
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Dans sa résolution n° 74/2022/QH15 du 15 novembre 2022, l’Assemblée nationale a évalué les résultats de la mise en œuvre des politiques et des lois relatives à la pratique de la frugalité et à la lutte contre le gaspillage au cours de la période 2016-2021, en soulignant les problèmes existants, leurs causes, les orientations spécifiques, les tâches et les solutions générales en matière de pratique de la frugalité et de lutte contre le gaspillage ; et en fournissant également des informations détaillées sur les groupes de travaux et de projets générant du gaspillage.
Par exemple, dans la province de Nghệ An, l'Assemblée nationale a annoncé que 95 projets, retardés depuis de nombreuses années, « portent atteinte aux droits, à la vie et aux moyens de subsistance des populations dont les terres ont été récupérées, et entraînent des pertes de recettes budgétaires et un gaspillage des terres ». Parmi eux, le projet de réservoir de Ban Mong figure sur la liste des 51 projets et groupes de projets ayant utilisé de manière inefficace ou excessive des capitaux publics et autres fonds de l'État entre 2016 et 2021.

Parmi les projets et travaux n'ayant pas encore permis la mise en service des terrains ou dont la mise en service est lente entre 2016 et 2021, figurent de nombreux projets bien connus de la presse, tels que : le complexe touristique, de services et de villégiature à usage mixte de Cau Cau (commune de Thanh An, district de Thanh Chuong) ; le centre commercial BMC, comprenant des bureaux à louer et des appartements de luxe (quartier de Quan Bau, ville de Vinh) ; le marché et le centre commercial (commune de Nghi An, ville de Vinh) ; le centre commercial BMC et le complexe d'appartements de grande hauteur (n° 92, rue Nguyen Thi Minh Khai, quartier de Hung Binh, ville de Vinh)...
Il convient de mentionner que depuis l'adoption de la résolution n° 74/2022/QH15 par l'Assemblée nationale le 15 novembre 2022, deux ans se sont écoulés. Or, à l'instar du projet de réservoir de Ban Mong (lancé en 2010 avec un capital initial de 3 744 milliards de VND financé par le budget de l'État, et ayant nécessité un investissement supplémentaire de 1 808 milliards de VND en 2017, portant le total à 5 552 milliards de VND), non seulement ce projet a accusé un retard considérable, engendrant un gaspillage important des deniers publics, mais, le 1er novembre 2024, l'Agence de police d'enquête du ministère de la Sécurité publique a poursuivi huit personnes pour « violation des règles comptables ayant entraîné des conséquences graves » et « violation des règles d'appel d'offres ayant entraîné des conséquences graves ».
Ou encore les zones touristiques, de services et de villégiature à usage mixte de Cau Cau, le centre commercial BMC et le complexe d'appartements de grande hauteur..., malgré l'indignation publique et les articles de presse, ils restent dans le même état, sans aucun changement.

En discutant de ces sujets avec ses collègues, et malgré leurs inquiétudes, lorsque le Secrétaire général a qualifié le travail de prévention et de lutte contre le gaspillage d’« inefficace », et a ordonné de « veiller à promouvoir la prévention et la lutte contre le gaspillage, en considérant que la prévention et la lutte contre le gaspillage ont une place équivalente à celle de la prévention et de la lutte contre la corruption et la négativité », il était convaincu que des changements positifs se produiraient.
Il a déclaré : « Revenons sur le travail accompli ces dernières années en matière de prévention et de lutte contre la corruption. Je suis convaincu que lorsque le chef de l’État s’y intéresse et donne des directives directes, l’ensemble du système participe activement à l’élimination du gaspillage. C’est un signal positif… »


