Quel est l'atout de la « Sorcière Blanche » Troussier face aux Philippines ?
(Baonghean.vn) - La liste des joueurs vietnamiens qui se rendront aux Philippines pour participer au match d'ouverture à l'extérieur du 2e tour de qualification de la Coupe du monde 2026 vient d'être annoncée.
Il est donc facile de comprendre pourquoi, parmi les quatre joueurs éliminés, figurent deux « favoris » : Tien Anh et Van Do, qui ont « refusé de grandir » après une période d'attente, et deux joueurs, Duy Cuong et Van Luan, incapables de rivaliser en défense et au milieu de terrain. À ce stade, de nombreuses voix se sont élevées : Philippe Troussier poursuivra-t-il résolument la nouvelle voie tracée dès le départ ou reviendra-t-il à l'ancien entraîneur Park Hang-seo, dont les résultats au niveau continental, comme on le sait, n'ont pas été satisfaisants ?
En suivant la nouvelle voie tracée par le sélectionneur français, le style de jeu offensif et axé sur le contrôle du ballon, est-il inapproprié et peu pratique pour le football vietnamien et l'équipe nationale du Vietnam ? La réponse est à la fois juste et fausse : face à des adversaires régionaux, le contrôle du ballon est juste et nécessaire ; mais face à des adversaires continentaux, c'est absurde, inutile et erroné. Ainsi, désormais, face à des adversaires continentaux,Équipe philippinePar exemple, demander à Ngoc Hai et à ses coéquipiers de pratiquer un jeu offensif axé sur le contrôle du ballon est tout à fait pertinent et réalisable. Le problème réside dans la nécessité de conserver le ballon sans le passer de manière somnolente, mais de faire des passes intelligentes pour permettre à l'attaquant de marquer. De plus, marquer tout en protégeant le but permet de garantir la continuité. Plus précisément, face à l'équipe irakienne, la capacité à conserver le ballon est limitée à 50/50 ; il faut donc privilégier la défense avant de parler d'attaque ou de contre-attaque lorsque l'occasion se présente. Autrement dit, en fonction de l'adversaire et de la nature de chaque tournoi, l'entraîneur peut façonner le style de jeu de l'équipe entière, pour chaque match, voire à différents moments.
Au football, tout style de jeu doit reposer sur les capacités et la qualité des joueurs, comme s'il fallait « faire de la farine pour faire de la pâte ». Pour jouer avec le ballon et attaquer, le gardien doit d'abord maîtriser le jeu au pied, la défense doit être flexible et le milieu de terrain doit posséder des éléments capables de changer rapidement de position pour avoir une chance de gagner. Les médias racontent que le gardien Van Lam s'entraîne systématiquement au jeu au pied après chaque match, ce qui montre que l'entraîneur français n'abandonnera pas facilement cet aspect important, même si ses élèves n'ont pas joué aussi bien qu'escompté.
Le maintien des milieux de terrain Tuan Anh, Hoang Duc, Hung Dung, Van Toan et Thai Son prouve une fois de plus que l'exigence de maîtrise du ballon, qu'il s'est fixée dès le départ, reste inchangée et évoluera en fonction de chaque adversaire et de chaque match. Ce n'est bien sûr pas un hasard s'il utilise souvent Tuan Tai ou Minh Trong et Van Cuong sur les ailes pour mener des attaques latérales en combinant passes courtes et longues lorsque l'occasion se présente. Cela signifie que l'équipe ne s'en tiendra pas à un seul style de jeu, mais fera preuve de flexibilité et d'adaptabilité face à ses adversaires. Espérons que ce qui vient d'être dit ne soit pas une simple théorie ou une conjecture infondée.
Ceux qui pensent que, simplement parce qu'il voulait se démarquer de M. Park Hang-seo, le sélectionneur français a fait preuve de prudence dans ses choix depuis son arrivée au pouvoir doivent reconsidérer leur position. Certes, après six matchs amicaux et des expérimentations continues, le public est impatient face aux déclarations offensives de M. Troussier, mais cette attaque est vaine et inefficace. Il a donné des opportunités à trop de joueurs de moins de 23 ans, même à des stars… obscures ou tout juste brillantes comme Dinh Bac par exemple. Parallèlement, il n'a pas pris soin de la défense et n'a pas su exploiter pleinement les performances des stars, dont Tan Tai. Quoi qu'il en soit, jusqu'à présent, les gens ont pu constater que M. Troussier sait écouter et comprendre, et l'élimination de Tien Anh ou de Van Do en est l'exemple le plus frappant, dans le contexte actuel. De plus, le fait qu'il ait conservé Van Quyet et Xuan Manh montre qu'il est prêt à créer des opportunités pour ceux qui sont persévérants et déterminés jusqu'au bout.
Avant le match contre l'équipe philippine, le sélectionneur français a continué à ne pas inscrire trois noms conformément au règlement, mais cela n'a globalement pas découragé personne, car l'opportunité était encore ouverte à tous. Parmi eux, on pourrait citer un gardien, un milieu de terrain et un attaquant, comme Van Viet, Van Toan et Dinh Bac, comme de jeunes joueurs en apprentissage. À ce stade, personne n'est un « élève favori » au sens habituel du terme, mais tous sont des joueurs de l'équipe nationale, des guerriers qui se battent avec l'unique objectif de gagner et de passer le deuxième tour de qualification.
Enfin, l'important ici est de savoir si l'entraîneur français parviendra à créer un lien, une force commune au sein de l'esprit vietnamien. Les Vietnamiens apprécieront-ils l'exemple de M. Park Hang-seo ? Car cela contribuera à promouvoir les forces et à atténuer les faiblesses des guerriers de Sao Vang. Sans compter que le match d'ouverture est toujours difficile à jouer, difficile à jouer avec fluidité, alors que l'adversaire n'est pas un « rookie » comme on le dit.
Et espérer une chose cruciale : la « Sorcière Blanche » a caché tous ses plans pour la grande bataille et montrera certainement son atout contre les Philippines ?