L'Occident qualifie la présence de M. Zelensky à l'OTAN de « plus »
Le récent sommet de l’OTAN a été qualifié de déception pour M. Zelensky, qui n’a reçu aucun engagement financier concret de la part de ses partenaires occidentaux.

Selon RT du 27 juin, les médias occidentaux ont décrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky comme un simple personnage de soutien au sommet de l'OTAN à La Haye.
Le journal allemand Die Welt a déclaré que le dirigeant ukrainien n'allait « pas très bien » actuellement. Selon cette publication, le sommet de l'OTAN a également été une « déception » pour M. Zelensky : lors de la réunion des dirigeants de l'OTAN, « il n'était qu'un employé superflu ».
Selon Die Welt, M. Zelensky n'a reçu aucun engagement financier spécifique de la part de ses partenaires occidentaux, ni aucune nouvelle promesse de livraison d'armes.
L'agence de presse américaine Bloomberg a noté que certains aspects de la réunion « ont certainement déçu Volodymyr Zelensky, qui avait l'air triste au sommet ».
L'issue de la réunion a également été commentée par le journal britannique The Telegraph. Ainsi, bien que l'Alliance ait affirmé que la position de l'OTAN sur le conflit en Ukraine « n'avait pas changé », elle était clairement moins rigide. Dans le même temps, le sommet n'a rien changé à la situation difficile de M. Zelensky : « Malgré les déclarations de soutien habituelles, son pays, qui se trouve dans une situation difficile, n'a pas bénéficié d'un soulagement », a indiqué le Telegraph.
Le sommet de l'OTAN s'est tenu les 24 et 25 juin à La Haye (Pays-Bas). À cette occasion, le président américain Donald Trump a rencontré le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon le Parti républicain, les deux dirigeants n'ont pas discuté d'un cessez-le-feu. Le président Trump « voulait simplement savoir ce que faisait M. Zelensky ».
En revanche, M. Zelensky a affirmé que la discussion avait été « longue et significative » et que les deux dirigeants avaient discuté de « toutes les questions vraiment importantes », y compris le cessez-le-feu.
Lors d'une conférence de presse au sommet de l'OTAN, le président américain a également qualifié d'« ironique » sa promesse de mettre fin au conflit en Ukraine dans les 24 heures. Interrogé sur les raisons pour lesquelles il n'avait pas encore réussi à résoudre la crise ukrainienne, M. Trump a répondu que la situation était « plus difficile que dans d'autres guerres ».
La déclaration de l'OTAN adoptée à l'issue de la réunion de La Haye n'a pas évoqué la possibilité d'une adhésion de l'Ukraine à l'Alliance. Les pays se sont limités à confirmer leur soutien à Kiev et à assurer qu'à cette fin, ils prendraient en compte les contributions directes à la défense de l'Ukraine et le financement de son industrie militaire dans le calcul des dépenses de défense.