Poutine : Il est ridicule de suggérer que la Russie tente d'interférer dans l'élection présidentielle américaine

Sur la photo (photo d'archives) : le président russe Vladimir Poutine (à gauche) et le président américain Donald Trump lors d'une réunion en marge du sommet du G20 à Osaka (Japon) le 28 juin 2019. Source : AFP/VNA

Les agences de renseignement américaines estiment que la Russie s'est ingérée dans l'élection présidentielle américaine de 2016 en faveur de Donald Trump, alors que Moscou a toujours nié cette accusation.

S'exprimant lors d'un forum économique à Moscou, M. Poutine a souligné que la Russie serait prête à collaborer avec tout président américain élu et qu'elle avait mieux à faire que de s'immiscer dans les élections américaines. Il a également exprimé l'espoir d'une amélioration des relations avec Washington.

Concernant la controverse aux États-Unis autour des allégations selon lesquelles M. Trump aurait cherché à ingérer l'Ukraine dans l'élection présidentielle américaine de 2020, M. Poutine a pris la défense de son homologue américain. Il a affirmé que « rien n'a été compromis » dans la transcription de l'appel téléphonique entre M. Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy. Commentant cet appel, au cœur de l'enquête en destitution de M. Trump, le président Poutine a déclaré : « Le président Trump a demandé à un collègue d'enquêter sur une possible corruption impliquant des membres de l'ancienne administration. Tout chef d'État devrait faire de même. »"

M. Poutine a également déclaré qu'il ne s'opposerait pas à ce que le contenu de ses appels téléphoniques avec le président américain soit publié et qu'il avait toujours pensé que ses déclarations pouvaient être publiées à tout moment.

L'appel téléphonique entre M. Trump et M. Zelenskiy a suscité l'intérêt du public, car il a été rapporté que, lors de cet appel, M. Trump aurait fait pression sur M. Zelenskiy pour qu'il enquête sur l'ancien vice-président Joe Biden, candidat potentiel à l'élection présidentielle de l'année prochaine. Le 24 septembre, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a lancé une enquête en destitution contre le président.