L'armée de Poutine marche vers la frontière nord-coréenne

Le président russe Poutine a envoyé des troupes à la frontière nord-coréenne après que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a ordonné le lancement de son dernier missile qui pourrait atteindre les États-Unis.

Le président russe Poutine aurait mobilisé des troupes dans la zone frontalière avec la Corée du Nord.

Le 29 novembre, la Corée du Nord a testé le missile balistique Hwasong-15, dont la portée peut couvrir les États-Unis. Cette provocation nord-coréenne fait craindre un déclenchement de la guerre dans la péninsule coréenne, susceptible de déboucher sur une troisième guerre mondiale.

En réponse à cette décision, selon le journal britannique DailyStar du 1er décembre, malgré une position ferme, la Russie a également réagi en déployant des troupes à la frontière entre la Russie et la Corée du Nord.

Selon Newsweek, les marines russes s'entraînent à des opérations de débarquement en Corée du Nord après le lancement d'un missile balistique intercontinental.

L'infanterie de marine russe aurait procédé à un « débarquement amphibie », simulant une attaque dans le Nord.

Un porte-parole de la flotte du Pacifique a confirmé à l'agence de presse d'État RIA Novosti que l'exercice avait eu lieu dans le champ d'entraînement de Klerk.

Ce n'est pas la première fois que la Russie envoie des troupes à la frontière nord-coréenne. En septembre, après un tir de missile nord-coréen, des troupes russes ont également été déployées à la frontière russo-coréenne.

Parallèlement, le même jour, le journal russe RIA Novosti citait Nikolaï Patrouchev, chef du Conseil de sécurité nationale russe, déclarant à propos des plans d'évolution de la situation en Corée du Nord que la Russie « calcule et prépare ». Cela ne nous surprendra pas. Nous n'excluons pas le scénario d'une guerre et devons l'empêcher à tout prix. »

Selon M. Patrouchev : « Si une intervention militaire est menée, ce que certains pays n’excluent pas, une série de problèmes surgiront, y compris nous. » Cependant, l’homme politique russe a également déclaré que Moscou considère la diplomatie comme la seule solution à cette crise.

La Russie a appelé à plusieurs reprises les États-Unis, leurs alliés et la Corée du Nord à cesser les confrontations et à accepter le plan de « double gel » soutenu conjointement par la Russie et la Chine. Selon ce plan, les États-Unis et la Corée du Sud cesseraient leurs exercices militaires conjoints ; en contrepartie, la Corée du Nord cesserait de développer des armes nucléaires et des missiles balistiques.

Selon Kienthuc.net.vn