Le processus de nomination du directeur du Département de l’administration des médicaments au poste de vice-ministre est très strict.
Concernant la nomination du directeur de l'administration des médicaments au poste de vice-ministre alors que l'affaire VN Pharma était en cours, l'ancien vice-ministre de l'Intérieur Nguyen Tien Dinh a déclaré que le processus de nomination d'un vice-ministre était très strict.
Concernant l'affaire VN Pharma, l'opinion publique ne peut s'empêcher de s'interroger sur la nomination du directeur du Département de l'administration des médicaments, responsable de l'inspection et de l'autorisation d'importation de plus de 9 000 boîtes de H-Capita, un faux médicament anticancéreux, en 2013-2014, au poste de vice-ministre fin 2016, alors que l'affaire était encore floue. En tant que dirigeant ayant travaillé dans le secteur des ressources humaines, pensez-vous que cela soit raisonnable ?
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Nguyen Tien Dinh, ancien vice-ministre de l'Intérieur. Photo : Hoang Long |
Le rapport explicatif du ministère de la Santé indique que l'Administration des médicaments a fait ce qu'il fallait.
Plus précisément, le ministère a autorisé l’importation du médicament, mais a découvert plus tard un problème, l’a signalé aux autorités et n’a pas autorisé la circulation du médicament sur le marché.
Le ministère de la Santé a cité des preuves selon lesquelles, à l'époque, des experts expérimentés de divers organismes avaient été invités à effectuer une évaluation, mais qu'ils n'avaient pas pu détecter la falsification en raison de la complexité des documents. Après cette découverte, tout a été interrompu.
Selon les explications du ministère de la Santé, le Département avait commis une erreur, non intentionnelle, mais accidentelle. L'erreur n'a pas été découverte en raison de son ingéniosité ; seule l'intervention de la police l'a révélée.
À l'époque, le ministère de la Santé avait confirmé l'irresponsabilité du directeur. C'est pourquoi il a continué à rédiger un document proposant cette nomination.
Alors, monsieur, le processus de nomination n’est-il pas assez strict ?
La procédure de nomination des vice-ministres est très stricte. Le ministère de la Santé doit s'assurer que le directeur n'a commis aucune insuffisance durant son mandat avant de le proposer. Il doit ensuite être examiné par le Comité central d'organisation, le Comité central d'inspection et le Comité du Parti des agences centrales avant toute promotion.
De plus, la nomination doit être soumise au Comité exécutif du Parti, puis soumise au Secrétariat pour examen et approbation. Une fois toutes les étapes franchies, le Premier ministre signe la nomination au poste de vice-ministre. La procédure est très stricte.
La nomination au poste de vice-ministre doit suivre de nombreuses étapes et être vérifiée par la base. Au cours de ce processus, le Comité du Parti du ministère de la Santé doit rendre compte au directeur de la bonne exécution de ses tâches durant son mandat et proposer une promotion adaptée aux exigences de la fonction.
J'ignore si l'Agence des médicaments a commis des manquements. Actuellement, l'affaire concerne VN Pharma ; je sais seulement que le ministère de la Santé a fait un rapport et fourni des explications.
Selon vous, que devraient faire les autorités pour dissiper les inquiétudes du public concernant la nomination du directeur du Département de l’administration des médicaments au poste de vice-ministre ?
Dans ce cas, s’il y a un problème, je pense que les autorités interviendront pour clarifier la situation.
D'après les explications du ministère de la Santé, ce cas de falsification de documents était si complexe que j'ai entendu dire qu'il fallait les envoyer au Canada, mais ils ont affirmé que c'était faux. Le ministère de la Santé lui-même ne l'a pas détecté, non pas intentionnellement, mais même les experts. Avant sa découverte, le ministère de la Santé a dû mettre en place les procédures nécessaires pour planifier et promouvoir le directeur au poste de sous-ministre.
S’il y a un élément intentionnel, alors il est vrai qu’il est lié à la responsabilité du leader.
C'est pourquoi, à mon avis, les organismes d'enquête et les autorités doivent continuer à clarifier cette question afin de l'évaluer pleinement.
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Selon Vietnamnet
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