Après avoir déclaré qu'il n'y avait pas de négociations, la Corée du Nord a lancé deux « objets non identifiés »

La Corée du Nord a lancé deux missiles balistiques le 11 août. Photo : Reuters

L'agence de presse Yonhap a cité le 16 août des informations du Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) sud-coréen selon lesquelles ces objets avaient été lancés depuis le district de Tongchon, sur la côte est de la province de Kangwon.

Le type, la portée et l'altitude maximale des projectiles lancés cette fois-ci sont actuellement inconnus. L'armée sud-coréenne surveille la situation en cas de tirs supplémentaires de la Corée du Nord et se maintient prête à intervenir.

« L'armée surveille la situation en cas de lancements supplémentaires tout en maintenant une posture de préparation », a déclaré le JCS.

La présidence sud-coréenne a annoncé que le Conseil de sécurité nationale tiendrait une réunion d'urgence suite au dernier tir de missile nord-coréen. Le comité permanent du Conseil débutera la réunion à 9 heures le même jour, sous la présidence du conseiller à la sécurité nationale Chung Eui-yong.

Le Japon a quant à lui déclaré que le lancement ne représentait aucune menace pour la sécurité du pays.

Il s'agit du sixième tir depuis le mois dernier. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a qualifié ces tirs d'« avertissement fort » aux exercices militaires conjoints américano-sud-coréens, qui ont débuté le 11 août. Pyongyang a accusé ces exercices conjoints américano-sud-coréens d'être une « répétition d'invasion » pour la Corée du Nord.

Plus récemment, il y a près d’une semaine, la Corée du Nord a lancé dans la mer deux objets que l’on croit être des missiles balistiques.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a qualifié ces essais de « fort avertissement » adressé à la Corée du Sud. Photo : Reuters

Avant le lancement des essais, le Comité pour l'unification de la Corée a publié une déclaration critiquant la Corée du Sud pour avoir provoqué une impasse dans la mise en œuvre de la Déclaration de Panmunjom entre les deux parties.

Le comité a également rejeté la déclaration du président sud-coréen Moon Jae In concernant les pourparlers de paix et l'unification des deux Corées d'ici 2045.

"Nous n'avons plus rien à dire avec les autorités sud-coréennes et n'avons aucune intention de nous asseoir avec elles", a déclaré l'agence de presse KCNA, citant le communiqué du comité.

Critiquant plus tôt le projet américain de déployer des missiles dans la région Asie-Pacifique, la Corée du Nord a averti que tout déploiement de missiles de moyenne portée par Washington en Corée du Sud pourrait déclencher une « nouvelle guerre froide » et une course aux armements dans la région.

Cependant, le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé qu'il n'avait pas l'intention d'examiner la proposition américaine de déployer des missiles à portée intermédiaire.