Attaque terroriste en Irak, au moins 13 morts
Le 3 décembre, des responsables irakiens ont déclaré qu'au moins trois civils et dix membres des forces armées kurdes avaient été tués dans une attaque qui aurait été menée par l'organisation autoproclamée « État islamique » (EI) dans le nord du pays.
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| Les forces antiterroristes irakiennes montent la garde devant l'ambassade des États-Unis à Bagdad, le 2 janvier 2020. Photo (document - illustration) : AFP/TTXVN |
Selon l'agence de presse AFP, dans la soirée du 2 décembre, des djihadistes ont attaqué le village de Khidir Jija, au sud d'Erbil, la capitale de la région du Kurdistan. Les trois civils tués lors de l'attaque étaient des frères âgés de 11 à 24 ans. Les forces armées kurdes ont lancé une contre-attaque et dix de leurs membres ont été tués par l'explosion d'un engin explosif posé par les assaillants.
Reuters a rapporté que l'attaque s'est produite dans la région montagneuse reculée de Makhmour, à environ 60 km au sud-ouest d'Erbil et 70 km au sud-est de Mossoul. Il s'agit d'un point chaud où l'EI commet souvent des attaques contre les forces kurdes et les civils. L'EI n'a pas encore commenté l'incident.
À la fin du mois dernier, cinq membres des forces kurdes irakiennes ont été tués et quatre autres blessés dans un attentat à la bombe à Souleimaniyeh, dans le sud du pays. Les autorités locales ont imputé l'attentat à l'EI.
Entre 2014 et 2017, l'EI contrôlait environ un tiers du territoire irakien, y compris la ville de Mossoul et les monts Makhmour. La coalition militaire dirigée par les États-Unis a lancé une campagne antiterroriste pour chasser le groupe d'Irak.
Le gouvernement irakien a déclaré la défaite de l'EI fin 2017, mais les djihadistes sont toujours en liberté et continuent de lancer des attaques contre les forces de sécurité. Selon des sources militaires occidentales, au moins 10 000 combattants de l'EI sont toujours retranchés en Irak et en Syrie voisine.
