Renforcement du contrôle étatique des associations de masse et de l'utilisation des sceaux des organisations associatives
(Baonghean.vn) - Le Comité populaire de la province de Nghe An vient de publier une directive sur le renforcement de la gestion étatique des associations de masse et de l'utilisation des sceaux des organisations associatives dans la province de Nghe An.
Ces dernières années, les associations de la province ont globalement fonctionné dans le respect de la loi et de leurs statuts. Nombre d'entre elles ont joué un rôle actif en rassemblant, fédérant et protégeant les droits et intérêts légitimes de leurs membres ; en diffusant activement les directives et politiques du Parti, ainsi que les lois et politiques de l'État ; en répondant aux mouvements d'émulation patriotique ; en participant à la prestation de services, en menant des actions caritatives et humanitaires ; en contribuant à la gestion des conséquences des catastrophes naturelles ; en participant à la consultation et à l'analyse critique des programmes et projets de développement socio-économique de la province ; en promouvant la diplomatie citoyenne ; et en veillant à la santé publique. L'efficacité de leur action a contribué à la stabilité et au développement socio-économique de la province ces dernières années.
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L'Association de soutien aux familles de martyrs finance la construction de maisons de la reconnaissance pour les proches des martyrs du district de Yen Thanh. Photo : [Nom de l'association] |
Cependant, certaines associations ne fonctionnent toujours pas conformément aux dispositions du décret n° 45/2010/ND-CP du 21 avril 2010 du gouvernement régissant l'organisation, le fonctionnement et la gestion des associations ; ni au décret n° 33/2012/ND-CP du 13 avril 2012 du gouvernement modifiant et complétant certains articles du décret n° 45/2010/ND-CP et les documents d'application. Par exemple : leurs activités restent formelles, inefficaces et peu dynamiques ; elles n'appliquent pas correctement les principes de volontariat, d'autogestion et d'autofinancement, et dépendent encore du soutien de l'État ; la gestion des membres et l'organisation des activités de leur direction sont laxistes ; de nombreuses associations ont expiré leur mandat sans avoir tenu de congrès ; enfin, certaines associations ne répondent pas aux aspirations et aux intérêts légitimes de leurs membres.
Cette situation s'explique par de nombreux facteurs, notamment le manque d'attention de certains comités et autorités du Parti à l'encadrement et à la direction des activités associatives. La sensibilisation aux organisations associatives est insuffisante et leur gestion par l'État, au niveau des départements, sections, secteurs et collectivités locales, demeure limitée. L'inspection et le contrôle des associations ne sont ni réguliers ni rapides ; aucune solution concrète n'a été mise en œuvre pour lever les difficultés et les obstacles à leur bon fonctionnement.
Afin de remédier aux lacunes et limitations susmentionnées et de renforcer la gestion étatique des associations, en créant les conditions permettant à ces dernières de s'organiser et de fonctionner efficacement et conformément à la loi, le Comité populaire provincial demande aux directeurs de département, aux chefs de section et de secteur, ainsi qu'aux présidents des comités populaires des districts, des villes, des communes et des associations de la province de se concentrer sur la mise en œuvre des tâches clés suivantes :
1. Continuer à appliquer rigoureusement et sérieusement la Directive n° 17-CT/TW du 28 août 2012 du Bureau politique relative à la poursuite de l'innovation et au renforcement de l'autorité du Parti sur les organisations de masse ; la Conclusion n° 64-KL/TW du 28 mai 2013 du 11e Comité central du Parti portant sur diverses questions relatives à la poursuite de l'innovation et du perfectionnement du système politique, du niveau central jusqu'à la base. Renforcer la gestion étatique des secteurs, domaines et localités pour les associations sous tutelle ; appliquer correctement la réglementation relative à la gestion étatique des associations. Les associations actives dans un secteur ou un domaine quelconque doivent être soumises à la gestion de l'organisme d'État compétent.
2. La création d'une association doit répondre aux besoins légitimes de la population et être conforme aux dispositions légales. Une association nouvellement créée ne doit pas empiéter sur le territoire d'une association déjà légalement constituée dans la même localité. L'organisation de l'association ne nécessite pas nécessairement la mise en place d'un système allant du niveau provincial au niveau local. Les activités de l'association doivent respecter les principes généraux suivants : volontariat, autogestion, autofinancement, respect de la loi et des statuts de l'association. Le Comité populaire provincial n'apporte un soutien financier qu'aux missions confiées à l'association par le Parti et l'État.
Examiner et proposer des plans de restructuration, de fusion et de dissolution pour les associations ayant des domaines d'activité et des missions similaires, ainsi que pour celles comptant peu de membres et dont l'activité est peu efficace. Mettre en œuvre la répartition des frais de fonctionnement des associations dotées de personnel et prendre en charge les frais de fonctionnement liés aux missions attribuées.
3. Les organisations et associations créées non conformément aux dispositions de la loi et sans sceau légal ayant fait l'objet d'un certificat d'enregistrement de sceau délivré par l'agence de sécurité publique ne seront ni acceptées ni traitées par les agences et unités administratives de l'État.
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Photo d'illustration |
4. Les services de gestion spécialisés et les comités populaires des districts, des villes et des communes contrôlent et inspectent régulièrement la mise en œuvre des directives et politiques du Parti, des politiques et lois de l'État, ainsi que des statuts des associations placées sous leur tutelle ; ils saisissent ou recommandent au comité populaire provincial (par l'intermédiaire du ministère de l'Intérieur) de traiter les infractions commises par les associations conformément à la loi, notamment la création d'associations spontanées ou d'associations constituées sans autorisation, les associations n'ayant pas fonctionné sans interruption pendant 12 mois, celles ne respectant pas leurs obligations de déclaration, celles ne participant pas aux activités associatives, celles ne remplissant pas les tâches prescrites par les statuts, celles n'organisant pas de congrès dans les délais impartis, celles exerçant des activités de service, de formation professionnelle, de production ou commerciales… non conformes à la loi.
5. Les associations doivent régulièrement consolider et améliorer leur structure organisationnelle et leur personnel ; innover en matière de contenu et de méthodes ; améliorer la qualité et l’efficacité de leurs opérations ; répondre véritablement aux besoins et aspirations légitimes de leurs membres ; fédérer et rassembler leurs membres ; protéger les droits et intérêts légitimes des associations, de leurs membres et de la communauté ; et remédier aux difficultés administratives actuelles liées à leur organisation et à leur fonctionnement. Elles doivent appliquer rigoureusement leur obligation de déclaration et de notification aux autorités étatiques compétentes en cas de changement de personnel en cours de mandat (président, vice-président), de changement de lieu d’activité, de siège social, etc.
Accorder une attention particulière aux associations et créer les conditions nécessaires à leur participation à la mise en œuvre de la politique de socialisation visant à développer la santé, la culture, l'éducation, etc. ; les faire participer aux programmes, projets, sujets de recherche, consultations, critiques et évaluations sociales dans leur domaine d'activité, conformément à la réglementation ; encourager les associations à lier leurs activités à la réalisation des objectifs de développement économique, culturel et social de la province.
6. Le Département de la police provinciale est chargé d'examiner, d'inspecter et de détecter de manière proactive les individus et les organisations qui gravent arbitrairement des sceaux légaux sans l'approbation des autorités compétentes pour un traitement conformément aux dispositions de la loi.
7. Le ministère de l'Intérieur préside et coordonne avec les départements, les directions, les secteurs, les comités populaires des districts, des villes, des communes et les agences et unités concernées le suivi, les incitations, les inspections et fait rapport périodiquement au Comité populaire provincial sur la mise en œuvre du contenu de la présente directive ; il signale rapidement au Comité populaire provincial et le conseille de traiter strictement les cas de violation des réglementations légales relatives au travail des associations.
Nous demandons aux directeurs de département, aux chefs de secteur et de succursale, ainsi qu'aux présidents des comités populaires des districts, des villes, des communes et des associations de la province de bien vouloir appliquer la présente directive.




