Économie

En décembre, les planteurs de riz salariés gagnent des millions à dépenser pendant le Têt.

Huy Thu January 7, 2025 17:05

De nos jours, de nombreuses localités de la province de Nghe An entrent dans la saison des semis de riz d'hiver et de printemps. Bien que patauger dans les champs en décembre soit un travail pénible, de nombreux planteurs bénéficient en contrepartie d'un bon revenu, ce qui les prépare à un Têt plus prospère.

bna_1(2).jpg
De nombreux ménages cultivent cette culture, mais faute de main-d'œuvre, ils doivent souvent embaucher d'autres personnes pour la semer. De nombreuses femmes profitent de la période où leurs champs ne sont pas encore semés ou plantés pour semer contre rémunération. Elles se déplacent par groupes de 3 à 5 personnes et se rassemblent tôt dans les champs en préparation. Après accord, les planteurs suivent les propriétaires des champs sur place. Photo : Huy Thu
bna_2(1).jpg
Mme Nguyen Thi Hue, du hameau de Vinh Tien, commune de Vinh Thanh (Yen Thanh), a déclaré : « Pour cette rizière, sa famille a planté 4 sao de rizières. Le couple n'a pas pu terminer à temps et a donc embauché quatre ouvriers. » Selon Mme Hue, de nombreuses localités du district étant déjà sur le terrain, trouver des ouvriers pour planter est plus difficile. Certains ménages doivent demander à leurs connaissances de faire appel à des planteurs d'autres districts. Photo : Huy Thu
bna_3(1).jpg
Mme Nguyen Thi Hong (43 ans), originaire de la commune de Nghi Van (Nghi Loc), plante du riz dans la commune de Vien Thanh (Yen Thanh). Elle explique que sa famille possède 7 sao de rizières, et que cette culture en a semé 3. La saison des semis n'étant pas encore arrivée dans sa ville natale, elle profite de l'occasion pour travailler comme ouvrière salariée auprès des habitants de la commune. Dès 4 heures du matin, les femmes se réveillent, cuisent le riz et mangent rapidement pour aller semer dans les champs éloignés de Yen Thanh. Photo : Huy Thu
bna_4(1).jpg
À leur arrivée au champ, si le propriétaire n'a pas préparé les semis, les planteurs doivent les arracher, les transporter jusqu'au champ… et enfin planter. La plupart des planteurs salariés aujourd'hui souhaitent simplement se rendre au champ pour planter, sans pour autant arracher les semis ni épandre de pesticides… Photo : Huy Thu
bna_5(2).jpg
En décembre, les semis de riz sont souvent confrontés aux vents de mousson. Par temps de grand froid, les planteurs doivent rester debout toute la journée dans la boue, ce qui est très difficile. Ces jours-là, les planteurs doivent patauger dans des champs profonds, marchant parfois sur des coquillages, des éclats de verre… Photo : Huy Thu
bna_6(1).jpg
De nos jours, ceux qui travaillent loin de chez eux sont souvent invités à déjeuner par le propriétaire ou profitent de l'occasion pour manger au bord du champ. M. Nguyen Huu Cong, du hameau 6 de la commune de Vien Thanh (Yen Thanh), a témoigné : « Sa famille exploite un hectare de rizière. Cette culture a engagé cinq personnes pour la plantation. Le couple travaille tous les deux dans le champ, ce qui a permis au propriétaire et aux planteurs de manger ensemble dans un restaurant. » Photo : Huy Thu
bna_7(1).jpg
De nombreux riziculteurs traitent leurs repiqueurs comme des membres de leur famille. Pendant le repiquage, en plus de leur offrir le déjeuner, ils leur achètent du lait, des fruits et des bonbons pour les servir avec beaucoup d'attention. Photo : Huy Thu
bna_8.jpg
Si les transplanteurs déjeunent au champ, ils peuvent faire une sieste sur une bâche et des plaques de ciment au milieu du champ. Photo : Huy Thu
bna_9.jpg
Mme Pham Thi Mai (58 ans), de la commune de Nghi Lam (Nghi Loc), cultive du riz dans la commune de Vien Thanh (Yen Thanh). Elle explique : « Sa famille possède 7 sao de rizières, mais n'a pas encore planté de riz. Elle profite donc de cette période pour cultiver du riz et gagner de l'argent. » Ces dernières années, elle est embauchée pour cultiver du riz chaque année. Chaque saison de plantation, elle gagne au moins 10 millions de VND. Photo : Huy Thu
bna_10..jpg
Mme Dang Thi Lan (58 ans), de la commune de Cong Thanh (Yen Thanh), plante du riz dans la commune de Vien Thanh. Elle raconte : « Pendant la saison des semis, les habitants du district et de l'extérieur ont besoin d'elle, alors elle y va. » Planter du riz pour le compte d'autrui est difficile, mais amusant, et cela permet aussi de gagner un revenu supplémentaire. Photo : Huy Thu
bna_11.jpg
Après une journée passée à patauger dans les rizières pour le compte d'autrui, les planteurs se rassemblent et se préparent à rentrer chez eux. Le salaire journalier des planteurs salariés à Yen Thanh est de 400 000 VND. Le travail des planteurs salariés en décembre est pénible, mais certaines femmes travaillent dur pour gagner un complément de revenu pendant le Têt. Photo : Huy Thu
Extrait : Huy Thu

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
En décembre, les planteurs de riz salariés gagnent des millions à dépenser pendant le Têt.
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO