Un autre haut responsable iranien décède du Covid-19
Les médias du Moyen-Orient ont rapporté que l'ancien ambassadeur iranien en Syrie, Hossein Sheikholeslam, venait de mourir du Covid-19 alors que l'épidémie causée par la nouvelle souche du virus SARS-CoV-2 continue de se propager rapidement et fortement dans le pays.
Selon l'agence de presse Tasnim, M. Sheikholeslam, 67 ans, était conseiller du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et occupe actuellement le poste de vice-président du Conseil international des religions islamiques d'Iran. Ce diplomate est décédé à l'hôpital Masih Daneshvari de la capitale Téhéran le 5 mars après avoir été hospitalisé pendant plusieurs jours pour traitement après avoir été testé positif à la nouvelle souche du virus SARS-CoV-2.
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| M. Hossein Sheikholeslam de son vivant. Photo : Twitter |
Sheikholeslam est le dernier haut responsable en date à mourir de la pandémie de Covid-19 en Iran. Avant Sheikholeslam, le virus SARS-CoV-2 avait également coûté la vie à Hadi Khosrowshahi, éminent religieux et ancien ambassadeur iranien au Vatican, le 27 février, et à Mohammad Mirmohammad, membre du conseil consultatif du guide suprême iranien Khamenei, le 2 mars.
La nouvelle du décès de Sheikholeslam survient dans un contexte de forte épidémie de Covid-19 dans ce pays musulman. Au matin du 6 mars, l'Iran comptait 3 513 cas de nouveau coronavirus et 108 décès.
Selon CNN, jusqu'à 8 % des parlementaires iraniens ont été infectés par le Covid-19, dont le vice-ministre de la Santé, le vice-président chargé des affaires féminines et familiales et le président de la commission parlementaire de la sécurité et des affaires étrangères. Le Parlement a suspendu ses activités pour une durée indéterminée afin de prévenir la propagation du virus.
