La Turquie arrête trois suspects russes après l'attentat d'Istanbul

Le 13 janvier, la police turque a arrêté trois citoyens russes soupçonnés d'avoir des liens avec l'EI après un attentat suicide à Istanbul qui a tué 10 touristes.

La police boucle le lieu d'une explosion à la bombe à Istanbul.

L'agence de presse turque Dogan a rapporté que la police avait également confisqué de nombreux documents et CD lors de la perquisition des domiciles de ces trois personnes. L'agence de presse russe Tass a également rapporté que le consulat général de Russie à Antalya, en Turquie, avait confirmé l'information selon laquelle trois de ses citoyens avaient été arrêtés par la police turque, sans toutefois préciser le motif de cette arrestation.

Egalement en lien avec l'explosion de la bombe à Istanbul, dans laquelle les victimes étaient principalement allemandes, le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière se rendra en Turquie le 13 janvier. Selon le plan, M. de Maizière se rendra sur les lieux de l'explosion, consultera les responsables locaux et tiendra une conférence de presse.

Plus tôt, la chancelière Angela Merkel avait conseillé à ses citoyens en Turquie de ne pas se rendre dans les lieux publics et les attractions touristiques après avoir annoncé qu'au moins huit personnes avaient été tuées et que neuf des 15 blessés dans l'explosion étaient allemands.

Le 12 janvier, un attentat suicide a eu lieu sur la place Sultanahmet, dans le centre d'Istanbul, où se trouvaient de nombreux touristes. Dix personnes ont été tuées et quinze autres blessées. Les premières investigations ont montré que l'auteur était un membre de l'EI.

La Turquie a été frappée par une série d'attentats à la bombe majeurs ces derniers mois. Plus de 30 personnes ont été tuées dans un attentat-suicide perpétré par l'EI dans la ville de Suruc, près de la frontière syrienne, en juillet dernier. Puis, en octobre, deux attentats-suicides à la bombe devant une importante gare de la capitale Ankara ont fait plus de 100 morts. Les autorités turques ont déclaré que l'attaque avait également été perpétrée par une branche locale de l'EI.

Selon TT&VH