Sous-ministre de la Santé : Les procédures de transfert hospitalier posent problème et engendrent des demandes et des dons.
Le vice-ministre de la Santé a reconnu que les procédures de transfert des patients et de délivrance des documents de recommandation causent encore des désagréments aux patients, et qu'il existe même des cas négatifs où l'on demande la libération ou le maintien en poste de patients, ce qui engendre de la frustration.
En fin d'après-midi du 6 décembre, lors de la conférence de presse gouvernementale régulière, les journalistes ont interrogé les responsables du ministère de la Santé sur les plaintes de la population concernant les procédures de demande de certificats médicaux dans les hôpitaux et le problème du manque de vaccins pour la campagne de vaccination élargie.
La vice-ministre de la Santé, Nguyen Thi Lien Huong, a déclaré qu'après 15 ans de promulgation de la loi sur l'assurance maladie, le taux de couverture a atteint près de 91 millions de personnes, soit environ 92 % de la population. Le nombre de consultations et de traitements couverts par l'assurance maladie a également augmenté, avec 150,5 millions d'actes médicaux et de traitements enregistrés en 2022.
Chaque année, la Caisse d'assurance maladie dépense plus de 110 000 milliards de dongs en examens et traitements médicaux. Ces fonds représentent une part importante des recettes hospitalières.

D’après Mme Huong, l’un des facteurs essentiels à l’obtention de ces résultats réside dans l’organisation de l’inscription initiale à l’assurance maladie et de l’orientation vers les services de santé. Cette réglementation vise à contribuer à garantir la stabilité, l’équilibre et la pérennité du système de santé.
Le sous-ministre de la Santé a toutefois reconnu que la réglementation relative à l'examen médical initial et à l'inscription au traitement demeure très lourde sur le plan administratif. Les procédures d'orientation et de délivrance des certificats d'orientation causent encore des désagréments aux patients, et il arrive même que des patients soient contraints de quitter l'hôpital ou, au contraire, maintenus en observation, ce qui engendre de la frustration.
Depuis le 1er janvier 2016, la connexion des examens et traitements médicaux entre les centres de santé communaux, les dispensaires généraux et les hôpitaux de district, et depuis le 1er janvier 2021, l'application de la connexion provinciale à l'échelle nationale, ont également créé de nombreux problèmes liés aux lignes, aux croisements de lignes, aux transferts de lignes, provoquant une surcharge au niveau supérieur et une réduction du taux d'examens et de traitements médicaux dans les établissements de santé de base.
Selon Mme Huong, les établissements de niveau central sont chargés de la fonction de dernier recours, se concentrant sur le traitement des maladies graves, la mise en œuvre de techniques spécialisées, la recherche scientifique et la formation, de sorte qu'ils ne peuvent pas se concentrer sur l'examen et le traitement des maladies courantes et la prestation de soins primaires.
La surcharge de travail risque également de provoquer des erreurs, des accidents, de réduire la qualité et l'efficacité des traitements, et d'affecter les patients.
Afin de garantir la meilleure qualité de service aux patients, le ministère de la Santé a renforcé son orientation et mis en œuvre de manière synchrone des solutions visant à améliorer les capacités et à étendre le champ d'application du remboursement de l'assurance maladie aux niveaux inférieurs.
Le ministère utilise également des formulaires de recommandation électroniques pour faciliter et accélérer leur délivrance ; il établit des dossiers de gestion de la santé des citoyens et développe le modèle du médecin de famille, améliorant ainsi la qualité des soins de santé primaires.
En outre, le ministère de la Santé vise à promouvoir des activités de pilotage des niveaux inférieurs, des hôpitaux satellites, de rotation du personnel, ainsi que de formation et de transfert de techniques afin d'améliorer les capacités et les qualifications professionnelles des niveaux inférieurs.
Concernant l'élargissement du programme de vaccination, le vice-ministre de la Santé a indiqué que, conformément aux dispositions de la loi de finances, les collectivités locales prennent l'initiative d'acquérir des vaccins sur leurs fonds propres. Toutefois, cette démarche se heurte à de nombreuses difficultés. C'est pourquoi le ministère de la Santé centralise l'acquisition des vaccins destinés à être distribués à l'échelle nationale.
D’ici 2024, la vaccination sera pratiquée dans 30 % des provinces/villes.
Pour les vaccins produits localement, le ministère de la Santé a examiné la réglementation et mis en œuvre les achats sous forme de commandes et a approuvé des plans de prix spécifiques, chargeant l'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie de signer les contrats et d'allouer les stocks.
Concernant le vaccin 5 en 1 qui doit être importé, le Ministère a chargé l'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie de mener des procédures d'appel d'offres pour l'achat du vaccin DPT-VGB-Hib conformément à la réglementation, sous la forme d'un appel d'offres ouvert.
En attendant la finalisation des procédures, le ministère de la Santé a indiqué avoir activement recherché de l'aide et des sources de financement, reçu 258 000 doses du vaccin pentavalent et les avoir distribuées aux populations locales. Par ailleurs, 490 600 doses supplémentaires, fournies par l'Australie, devraient arriver au Vietnam en décembre.
Le ministère de la Santé a publié des directives à l'intention des provinces concernant les vaccinations complémentaires et de rattrapage. Les doses manquantes seront examinées et une liste des enfants devant être vaccinés pour chaque type de vaccin sera établie afin que les centres de santé puissent planifier la mise en œuvre des campagnes.
En 2024, le sous-ministre a déclaré qu'il continuerait de déployer et d'étendre les activités de révision des antécédents de vaccination et de suivi vaccinal dans 30 % des provinces/villes afin d'être plus proactif dans la prévention des maladies chez les enfants et la communauté.
Le ministère de la Santé donne également pour instruction aux services compétents d'éviter toute pénurie de vaccins et d'assurer la continuité de l'approvisionnement. Les autorités locales sont proactives dans la surveillance et la détection des épidémies, ainsi que dans la mise en œuvre de mesures de vaccination pour les groupes à risque dans la zone touchée, afin de contenir et d'empêcher la propagation de la maladie.


