Le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères : « La Russie ne nous donne pas accès au pétrole et au gaz de la mer Noire »
Il a représenté Kiev aux audiences d'arbitrage de La Haye sur la division des droits dans la mer Noire et la mer d'Azov, a revendiqué l'internationalisation du détroit de Kertch et a affirmé que les réserves de gaz dans la mer Noire permettraient à l'Ukraine d'être indépendante sur le plan énergétique.
« La Fédération de Russie ne nous autorise pas l'accès aux réserves de pétrole et de gaz de la mer Noire », a déclaré la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Elena Zerkal.
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| L'Ukraine souhaite accéder à l'exploitation pétrolière et gazière de la mer Noire. Photo : Sputnik |
Selon elle, depuis le printemps 2014, la Fédération de Russie y a extrait « plus de 9 milliards de mètres cubes de gaz naturel ». Parallèlement, le gouvernement ukrainien s'efforce d'assurer son indépendance énergétique en développant sa production nationale de gaz naturel. Le volume nécessaire, de 5 à 6 milliards de mètres cubes par an, pourrait être extrait en mer Noire.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait précédemment déclaré que l'objection de l'Ukraine au tribunal arbitral n'avait pas pour but de résoudre des différends liés à l'interprétation ou à l'application de la convention, mais plutôt dans l'espoir d'obtenir une « reconnaissance » juridique de la « souveraineté sur la Crimée ».
En outre, la convention ne réglemente pas les questions liées à l'utilisation de la mer d'Azov et du détroit de Kertch, ces eaux étant intérieures. Si le tribunal arbitral accepte les arguments de la Russie, l'affaire engagée par l'Ukraine sera close à ce stade juridiquement ; dans le cas contraire, la procédure se poursuivra en pratique.
