Le Premier ministre arménien révèle une conversation avec le président Poutine au sujet du conflit du Karabakh
Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a révélé à RBC ce que le président russe Vladimir Poutine lui a dit au téléphone.
Selon lui, le sujet principal de l'entretien téléphonique était la situation dans le Caucase du Sud et les actions des terroristes dans cette région. M. Pashinyan a également déclaré que l'implication des rebelles dans laconflit au Karabakhconstitue un problème pour la sécurité mondiale.
Par ailleurs, M. Poutine et le Premier ministre arménien ont discuté de plusieurs questions liées à la coopération entre les deux pays dans le cadre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). M. Pashinyan a qualifié la Russie d'alliée stratégique de l'Arménie et a souligné l'existence d'accords spécifiques entre les deux pays en matière de sécurité.
Le Premier ministre arménien a appelé le président de la Fédération de Russie à plusieurs reprises pour discuter de l'escalade du conflit au Haut-Karabakh. Le service de presse du Kremlin a indiqué que le président Vladimir Poutine avait également appelé à un cessez-le-feu à plusieurs reprises.
Archives photographiques de Spoutnik.
M. Pashinyan estime que la Russie assurera la sécurité de l’Arménie.
Plus tôt mercredi, le président arménien Armen Sarkissian, dans une lettre adressée à son homologue russe Vladimir Poutine pour le féliciter à l'occasion de son anniversaire, a exprimé l'espoir que les efforts de la Russie contribueraient à résoudre le conflit au Karabakh.
Cet après-midi, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a discuté par téléphone de la situation au Haut-Karabakh avec les ministres de la Défense d'Arménie et d'Azerbaïdjan, David Tonoyan et Zakir Hasanov.
Le 4 octobre, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré qu'une condition à un cessez-le-feu au Karabagh était le retrait des troupes d'Erevan de la région et la présentation d'un plan de retrait à Bakou. Deux jours plus tard, Pachinian a déclaré qu'Erevan était prête à faire des concessions à Bakou sur la question du Karabagh, à condition que ces concessions soient réciproques.
Les affrontements militaires graves au Karabakh ont repris le 27 septembre. L'Arménie et l'Azerbaïdjan s'accusent mutuellement de bombardements et de pertes civiles.
