Considérant la « situation familiale difficile », la femme était amère lorsque son voisin l'a escroquée de près de 800 millions de VND.
Profitant de la confiance de son voisin, Pham Anh Nguyet (33 ans, Nghe An) a inventé une histoire sur les difficultés de sa famille à emprunter de l'argent et de l'or, puis s'en est approprié les moyens. À force de mensonges et de ruses sophistiquées, Nguyet a fait tomber la victime dans le piège, lui a fait perdre tous ses biens et lui a causé un traumatisme psychologique. Cet incident est un avertissement contre la crédulité et une précieuse leçon de gestion de patrimoine.
Des histoires inventées sur des « circonstances familiales difficiles » pour emprunter de l'argent et de l'or
Le tribunal populaire de la province de Nghe An vient d'ouvrir le procès de Pham Anh Nguyet (33 ans), de la commune de Tam Dong (Nghe An), accusée d'appropriation frauduleuse de biens. Ayant un jeune enfant à charge, Nguyet a été libérée sous caution. Durant les deux jours du procès, l'accusée s'est présentée seule. Mme Pham Thi Th., victime du drame de Nguyet, s'est quant à elle présentée avec quelques proches.
Il n'y avait aucun lien de sang entre Mme Th. et l'accusé. Ils étaient simplement voisins, se connaissant depuis que Nguyet avait quitté la campagne pour la ville afin de louer un kiosque à fruits. Par compassion et confiance, la victime avait prêté de l'argent et de l'or à l'accusé à de nombreuses reprises. En fin de compte, la victime a reçu en retour une tromperie flagrante. Les agissements de Nguyet ont non seulement causé la perte des biens de Mme Th., mais ont aussi bouleversé son moral et sa vie.
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Se remémorant l'arnaque de Pham Anh Nguyet, Mme Th. secoua la tête à plusieurs reprises, indignée. Elle avait rencontré Nguyet alors que cette femme louait un étal de fruits rue Dinh Le, dans la vieille ville de Vinh. De clientes, elles avaient peu à peu appris à se connaître. En apprenant à la connaître, Nguyet avait constaté que Mme Th. avait des atouts et était crédule, ce qui lui avait donné l'idée de l'arnaquer.
Au début, Nguyet avança comme prétexte que ses parents étaient malades et devaient être hospitalisés, et qu'elle avait donc un besoin urgent d'argent. Prise de compassion, Mme Th. n'hésita pas à prêter de l'argent à sa voisine pour régler les problèmes familiaux. Comprenant la crédulité de sa voisine, Nguyet invoqua d'autres prétextes pour la piéger et l'amener à lui emprunter de l'argent et de l'or.
Nguyet a dupé la victime en lui faisant croire que ses parents, à la campagne, lui avaient donné une parcelle forestière de 22 hectares dans l'ancien district de Thanh Chuong et étaient en train de lui transférer le titre de propriété. Elle avait besoin d'argent pour finaliser les démarches foncières. Nguyet a prétendu que quelqu'un souhaitait acheter cette parcelle et a promis de restituer l'argent à Mme T. et de lui en donner une partie après la vente. Pour gagner la confiance de sa « proie », Nguyet a composé un faux SMS se faisant passer pour un agent immobilier en train de finaliser les démarches foncières et l'a envoyé à Mme Th. Croyant le contenu véridique, Mme Th. a prêté de l'argent et de l'or à Nguyet à plusieurs reprises.
L'agence d'enquête a déterminé qu'entre le 25 février et le 16 avril 2024, Nguyet avait fourni de nombreuses fausses informations pour escroquer et détourner 100 millions de VND et 10 taels d'or de Mme Th. (au moment de l'évaluation, la valeur de l'or était supérieure à 691 millions de VND). La valeur totale des biens escroqués et détournés par Nguyet s'élevait à plus de 791 millions de VND.
Lorsque la confiance et la gentillesse sont exploitées
Lors du récent procès, l'accusée a reconnu avoir escroqué la victime en argent et en or. La prévenue a déclaré que, constatant que la victime était « facile à prêter de l'argent et de l'or, et crédule », elle l'avait approchée à plusieurs reprises en usant de subterfuges pour lui emprunter de l'argent et de l'or. Afin d'éviter d'être repérée, chaque fois qu'elle empruntait de l'argent ou de l'or, la prévenue rédigeait une note indiquant la date, le montant et la quantité d'or empruntés.
Lorsque la victime le pressait de payer, le défendeur lui retirait parfois une petite somme d'argent. Il affirmait avoir utilisé tous les biens obtenus frauduleusement pour rembourser ses dettes et couvrir ses dépenses personnelles.

Lors de sa comparution devant le tribunal, la victime a exposé le problème clé qui l'avait conduite à prêter à plusieurs reprises de l'argent et de l'or au défendeur par confiance. Ce dernier a fourni des informations montrant que ses parents s'apprêtaient à lui léguer un important bien immobilier, renforçant ainsi sa confiance. La victime a déclaré qu'une partie de l'argent escroqué avait été empruntée à d'autres personnes. Par conséquent, les actes du défendeur ont affecté sa vie et son moral.
La victime s'est sentie indignée et en colère face au comportement frauduleux du défendeur. Mme Th. a demandé que le défendeur lui restitue tous ses biens afin qu'elle puisse rapidement stabiliser sa vie et rembourser ses dettes.
Lors des débats du procès, les juges ont déclaré que l'accusé avait méconnu la loi en commettant à plusieurs reprises des fraudes pour emprunter de l'argent et de l'or. L'accusé était lui-même un criminel en pleine capacité, mais par cupidité, il a commis une fraude. Tout au long du procès, les juges ont également rappelé aux justiciables la nécessité de gérer leurs biens. Il ne faut pas être crédule et prêter des biens à autrui sans avoir soigneusement vérifié les informations fournies.
Après avoir pris la parole en dernier ressort, la prévenue a exprimé des remords et a demandé au tribunal d'envisager une réduction de peine. La prévenue a exposé sa situation familiale difficile : son quatrième enfant avait un peu plus de deux mois et ses enfants étaient encore jeunes et scolarisés. La prévenue a promis de tenter de restituer les biens à la victime. Avant le procès, elle avait versé à la victime plus de 260 millions de VND d'indemnisation.
Le jury a estimé que les actes du défendeur étaient illégaux et violaient les droits de propriété d'autrui, protégés par la loi. Les actes criminels du défendeur ont eu un impact majeur sur l'ordre public et la vie des citoyens ; une peine sévère était donc nécessaire pour le dissuader et l'informer. Cependant, il a également été nécessaire de prendre en compte certaines circonstances atténuantes, telles que ses aveux sincères, ses remords et une indemnisation partielle du préjudice.
Après avoir examiné l'affaire dans son ensemble, le tribunal a condamné le prévenu Pham Anh Nguyet à onze ans de prison pour escroquerie et détournement de biens. Au civil, le tribunal a ordonné au prévenu de restituer l'argent à la victime (déduction faite du montant de l'indemnisation).
Le procès s'est terminé et l'accusé, libéré sous caution, a discrètement pris un autre chemin pour éviter de revoir son ancien ami. Ils étaient autrefois des amis proches, s'entraidant, mais après tout, cette amitié a été brisée, avec la confiance volée. L'affaire s'est soldée par une lourde peine, mais la leçon de confiance et de protection des biens reste précieuse et nous rappelle à tous ce qui nous préoccupe.