L'Organisation mondiale de la santé recommande une vigilance accrue lors de l'assouplissement des mesures de prévention et de contrôle du Covid-19
Le 7 juillet, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé les pays à être particulièrement vigilants lors de l'assouplissement des restrictions de réouverture, afin d'éviter de perdre les acquis dans la lutte contre l'épidémie qui ont été obtenus dans le passé.
Lors d'une conférence de presse, le directeur du programme d'urgence sanitaire de l'Organisation mondiale de la santé, M. Michael Ryan, a souligné que les pays ayant un faible taux de vaccination contre le Covid-19 qui assouplissent trop rapidement leurs restrictions créeront un « mélange toxique » qui facilite la propagation du virus.
« Ces six derniers mois, nous avons constaté une augmentation du nombre de cas dans certains pays, faute de vaccins. J'espère qu'en Europe, les hôpitaux ne seront pas débordés et les personnels de santé épuisés. Ce virus évolue et se transforme. Nous devons être très vigilants en ce moment, afin de ne pas gâcher les progrès réalisés », a déclaré Michael Ryan.
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Selon M. Ryan, la période actuelle appelle à une vigilance particulière, mais les pays doivent également prendre leurs propres décisions quant à la levée des restrictions en fonction de la situation épidémique. Le responsable de l'Organisation mondiale de la Santé a également exhorté les pays qui envisagent ou ont commencé à déployer la vaccination contre la Covid-19 pour les enfants de 12 à 15 ans à reconsidérer cette option. Les pays peuvent plutôt partager les doses de vaccin disponibles avec le mécanisme COVAX afin de soutenir la vaccination des personnes âgées et des professionnels de santé dans les pays à faible revenu.
Cet appel a été lancé le jour même où le nombre de morts du Covid-19 dans le monde a dépassé les 4 millions, selon l'Organisation mondiale de la santé, un cap qualifié de « tragique » par l'agence. Les statistiques officielles montrent que le nombre de morts dues à la pandémie dans le monde a dépassé les 4 millions, plus de 18 mois après son début, mais le nombre réel pourrait être bien plus élevé, selon l'Organisation mondiale de la santé.