Le président brésilien refuse de comparaître devant le tribunal pour corruption

September 22, 2017 08:07

Le 21 septembre, le président brésilien Michel Temer a protesté contre la décision de la Cour suprême de le traduire en justice devant le Congrès pour corruption dans le scandale de la compagnie pétrolière nationale Petrobras.

Tổng thống Brazil Michel Temer phát biểu tại Sao Paulo, Brazil ngày 16/8. (Nguồn: AFP/TTXVN)
Le président brésilien Michel Temer s'exprime à Sao Paulo, au Brésil, le 16 août. (Source : AFP/VNA)

Selon un correspondant de VNA en Amérique du Sud, s'adressant à la presse lors d'une réunion à l'Assemblée générale des Nations Unies, le président Temer a affirmé que les bases sur lesquelles la Cour suprême s'est appuyée pour le condamner étaient "complètement fabriquées" et ne l'inquiétaient pas.

Le président Temer a également rassuré les investisseurs en soulignant que la lutte contre la corruption est menée avec vigueur au Brésil.

La réaction du président Temer survient un jour après que la Cour suprême a voté pour le traduire en justice devant le Congrès pour avoir formé un gang illégal.

La décision de la Cour suprême s'appuie sur les allégations formulées la semaine dernière par le parquet brésilien selon lesquelles le président sortant Temer aurait participé à un réseau de corruption d'une valeur allant jusqu'à 175 millions de dollars en échange de la facilitation de la signature d'un contrat entre Caixa Económica et Petrobras.

C'est la deuxième fois que la Cour suprême envoie des accusations contre M. Temer au Congrès afin que celui-ci puisse décider s'il convient de traduire en justice le chef de l'État.

Dans le premier cas, la Chambre des représentants a voté à une écrasante majorité en faveur de M. Temer pour annuler la décision de la Cour suprême.

Selon les résultats de l’enquête de la police fédérale brésilienne, le président Temer et ses alliés entretenaient « une organisation à but lucratif illégal ».

La police a conclu que le groupe, dont faisait partie M. Temer, avait commis un certain nombre de crimes, notamment de corruption, de pots-de-vin, de blanchiment d'argent, de fraude dans le processus d'appel d'offres pour des projets publics et de détournement de fonds.

Le même jour, la Cour suprême brésilienne a transmis à la Chambre des représentants la décision prise le 20 septembre concernant M. Temer.

La Chambre des représentants devrait voter sur la question de savoir s'il faut traduire en justice le président sortant Temer pour détournement de fonds.

Si les deux tiers de la chambre basse approuvent les accusations, M. Temer sera jugé devant un tribunal pénal ou le Sénat, comme l'exige la loi.

Entre-temps, la Fédération brésilienne des transports a également publié les résultats d'une enquête montrant que seulement 3,4 % des personnes soutiennent le président Temer et jusqu'à 75,6 % pensent que le gouvernement actuel fonctionne « mal », malgré des indicateurs montrant que la première économie d'Amérique latine a montré des signes de reprise après deux années consécutives de récession.

La majorité des personnes interrogées ont déclaré que la situation de l'emploi, des soins de santé et de l'éducation ne s'est pas améliorée. 45,7% des participants à l'enquête ont exprimé leur pessimisme quant aux perspectives du pays.

En ce qui concerne les candidats qui pourraient participer à l'élection présidentielle de 2018, l'ancien président Lula da Silva est toujours en première place avec 20,2% de soutien, suivi du candidat d'extrême droite, le député Jair Bolsonaro avec 10,9%.

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