Le président russe souhaite s'entretenir avec le président américain à Paris le 11 novembre
Le président Poutine a suggéré que les deux dirigeants russe et américain pourraient se rencontrer en marge d'un événement à Paris le 11 novembre pour marquer l'anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale.
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Le président russe Vladimir Poutine (à droite) et le président américain Donald Trump lors du sommet d'Helsinki, en Finlande, le 16 juillet 2018. Photo : AFP/TTXVN |
Lors de cette rencontre, le président Poutine a exprimé son souhait de tenir de nouveaux entretiens avec son homologue américain Donald Trump, probablement à Paris (France) le mois prochain. Les deux dirigeants devraient assister à une cérémonie à Paris le 11 novembre pour commémorer la fin de la Première Guerre mondiale. Le président Poutine a suggéré que les deux dirigeants russe et américain pourraient se rencontrer en marge de cet événement.
De son côté, M. Bolton a également exprimé sa conviction que le président Donald Trump attend avec impatience cette rencontre avec le président Poutine à Paris.
Par ailleurs, le président Poutine a déclaré que la Russie était parfois « surprise » par ce qu'il a qualifié d'actions « non provoquées » de Washington contre Moscou. Cette déclaration du président Poutine intervient alors que, le 21 octobre, le président américain Donald Trump a menacé de se retirer du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), accusant la Russie d'en violer les termes.
Cependant, la Russie affirme qu’elle respecte strictement le traité FNI, tandis que les États-Unis violent systématiquement cet accord.
Le traité FNI a été signé par les dirigeants de l'ex-Union soviétique et des États-Unis le 8 décembre 1987, selon lequel les deux parties se sont engagées à ne pas produire, tester ou déployer de missiles balistiques et de croisière à moyenne et courte portée (de 500 km à 5 500 km).
Le 23 octobre également, le Kremlin a admis que le traité FNI présentait des faiblesses, mais Moscou n'a pas accueilli favorablement ce qu'il considérait comme une approche dangereuse de Washington consistant à se retirer du traité sans proposer de solution alternative.