Le président russe Poutine « accuse » M. G. Diuganov
(Baonghean.vn) - L'incident a eu lieu dans le cadre de la session de la Douma d'État dans l'après-midi du 8 mai 2018. Le contenu de la session était d'élire le cabinet russe tel que proposé par le président Poutine après son entrée en fonction le 7 mai.
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Le président Poutine lors de la réunion. |
Il est connu que le Parti communiste de Russie (KPRF) ne soutient pas le Premier ministre proposé par le président Poutine, M. Medvedev.
Le leader du KPRF, M. G. Diuganov, a critiqué certaines politiques et la gestion du Premier ministre Medvedev au cours de son dernier mandat et a annoncé que le KPRF ne voterait pas pour lui comme Premier ministre.
En réponse aux critiques de M. Diuganov, le président Poutine a répondu que « sous la direction du Parti communiste, l'Union soviétique a réalisé de nombreuses grandes réalisations, mais une seule mauvaise chose s'est produite pendant cette période, à savoir la fin de l'existence de l'Union soviétique ».
Le chef de la Russie a convenu que les réalisations de l'Union soviétique sous la direction du Parti communiste, comme l'a mentionné M. Diuganov, sont indiscutables, notamment la maîtrise de l'univers, l'établissement d'un bouclier nucléaire pour protéger le pays...
« M. Guenadi Andreïevitch (M. Diouganov-ND) ne se souvient que d'une chose : sous la direction avisée du Parti soviétique, celui-ci a mis fin à son existence. Et il n'y a manifestement aucune raison de se réjouir », a déclaré M. Poutine.
M. Poutine a également souligné qu'il s'agissait d'un fait historique et a noté que le Parti communiste de l'Union soviétique était le parti au pouvoir et que ses dirigeants étaient directement responsables de l'effondrement de l'Union soviétique.
Rappelez-vous, c'est M. Poutine qui a dit, en gros : « Qui ne pleure pas l'effondrement de l'Union soviétique n'a pas de cœur, et qui songe à la reconstruire n'a pas de cerveau. » Jusqu'à présent, M. Poutine conserve toujours sa carte de membre du Parti communiste.
À travers le comportement ci-dessus du président Poutine avec un parti politique (KPRF), on peut voir que l’Union soviétique est toujours une préoccupation du président qui entre dans son 4e mandat.
Avec quatre mandats présidentiels alternant avec un mandat de Premier ministre, M. Poutine est considéré par l'Occident comme un « dictateur d'un nouveau genre ». Or, sans des personnalités comme lui, la Russie ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui, le monde n'aurait pas atteint son équilibre actuel et, à cette époque, tout serait assurément dirigé par un bâton. La Russie n'a pas retrouvé sa position comme l'Union soviétique auparavant, mais M. Poutine est clairement sur la bonne voie.